Alpes-Maritimes : un Ehpad fermé en urgence après un contrôle sanitaire

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Article rédigé par France 2 - A. Richier, V. Llado, P. Feretti - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

L’Ehpad "Le Clair Logis", à Contes, près de Nice, a été fermé en urgence, mercredi 22 octobre. Des contrôles inopinés ont révélé de graves manquements à l'hygiène et à la sécurité. Que vont devenir les 55 résidents ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


La décision a surpris les familles comme les résidents de cet Ehpad privé et indépendant de Contes (Alpes-Maritimes), à 30 minutes au nord de Nice, mercredi 22 octobre. Une fermeture temporaire de trois mois a été annoncée par l'Agence régionale de santé et le département des Alpes-Maritimes, après trois contrôles inopinés menés dans l'établissement depuis deux ans, le dernier datant de septembre.

Les inspections ont révélé des dysfonctionnements qui perdurent, que ce soit en termes de gouvernance, d'état des locaux ou de ressources humaines, compromettant la santé, la sécurité, le bien-être physique et moral des résidents. Dans la matinée, après avoir appris la nouvelle, plusieurs familles se sont rendues sur place. La plupart ont confié ne rien avoir constaté d'alarmant.

"Je ne comprends pas. Franchement, je monte justement pour voir parce que je suis vraiment anéantie. Pour moi, tout allait bien", confie une femme. "Leur propreté, oui, je sais que souvent ils ont été en manque de personnel, ils avaient des problèmes, mais bon ça, je pense que c'est dans beaucoup d'établissements. Mais de là à une fermeture, c'est gros, c'est très gros", commente une autre.

Un administrateur provisoire doit reloger les 55 résidents

Stéphane Racine, kinésithérapeute libéral, travaillait trois fois par semaine dans l'établissement. Il est lui aussi surpris. "a salle de kiné, elle était très agréable. Devant, il y avait un lieu de vie avec la télé. Non, c'était pour moi, c'est correct. Après, peut-être qu'ils ont vu d'autres choses, je ne sais pas", dit-il.

Un administrateur provisoire a été nommé. Il doit désormais reloger les 55 résidents. C'est le souci principal de Gilles Desperies qui s'inquiète de devoir déplacer sa mère de 83 ans. "On nous a demandé nos choix, nos préférences au niveau géographique, surtout pour la recaser, il faut lui retrouver un autre Ehpad. J'ai dit qu'on allait essayer dans la mesure du possible d'être dans les environs, pour pouvoir la visiter le plus souvent possible", confie l'homme.

La direction de l'établissement, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de France Télévisions, assure qu'elle va faire dans les trois mois tout le travail nécessaire à la réouverture de l'Ehpad.

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