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Bac 2022 : un taux de réussite de 86% avant le rattrapage, en baisse de 4,7 points par rapport à l'an dernier

Avant les épreuves de rattrapage, les taux sont de 91,5% pour le bac général, 80,6% pour le bac technologique et 78,7% pour le bac professionnel, selon le ministère de l'Education nationale.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 05/07/2022 21:12 Mis à jour le 06/07/2022 09:16

Temps de lecture : 2min

Une lycéenne et sa mère devant les résultats du baccalauréat au lycée Edouard Herriot de Lyon (Rhône), le 5 juillet 2022.  (JEFF PACHOUD / AFP) — Une lycéenne et sa mère devant les résultats du baccalauréat au lycée Edouard Herriot de Lyon (Rhône), le 5 juillet 2022. (JEFF PACHOUD / AFP)

Les résultats sont tombés. Le taux de réussite au baccalauréat avant le rattrapage atteint 86% cette année, soit une baisse de 4,7 points par rapport à l'an dernier, a annoncé le ministère de l'Education nationale, mardi 5 juillet. Les taux de réussite avant rattrapage sont de 91,5% pour le bac général (-3,8 points par rapport à 2021), 80,6% pour le bac technologique (-8,6 points) et 78,7% pour le bac professionnel (-3,5%), selon les chiffres du ministère. Quelque 53 300 candidats se présenteront aux rattrapages à partir de mercredi.

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En début de journée déjà, le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, avait évoqué "une baisse des résultats par rapport aux années précédentes", ajoutant que cela n'était "pas tout à fait surprenant" car "cette année est la première année réelle de la réforme du bac qui ne soit pas entravée par la crise sanitaire". Depuis la réforme de 2019, la note du baccalauréat repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves terminales.

Les années précédentes, le taux de réussite au baccalauréat avant le rattrapage était de 90,5% en 2021, 91,5% en 2020, 77,7% en 2019, 78,8% en 2018 et 78,6% en 2017.

Cette année, les épreuves du nouveau bac général se sont déroulées en intégralité, pour la première fois après deux années perturbées par la pandémie de Covid-19. Les deux épreuves de spécialité passées par chaque candidat ont cependant dû être décalées de mars à mai, et des aménagements ont été décidés en raison de la crise sanitaire.