Bac : les fraudes ont augmenté de 14% aux épreuves de 2024
Les triches grâces aux nouvelles technologies représentent plus de la moitié des cas identifiés au bac l'an dernier, selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale. 5% des tricheurs ont utilisé l'intelligence artificielle.
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Les fraudes aux épreuves du baccalauréat ont augmenté de 14% sur un an entre 2023 et 2024, selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale publiés jeudi, rapportés vencredi 13 juin par ICI (ex-France Bleu). En 2024, les trois quarts des 560 cas de triche examinés en commission disciplinaire du baccalauréat ont été sanctionnés avec, pour près de 4%, l'interdiction ferme de passer le bac.
L'usage de nouvelles technologies, types smartphone, tablettes, montres connectées et "tous les appareils de communication et/ou dotés d'une mémoire électronique permettant la consultation de fichiers", représente plus de la moitié des cas de triche identifiés au bac en 2024 (52%). "Toutes les académies sont équipées de détecteurs de téléphones portables dont le nombre et l’emplacement sont confidentiels", précise l'Éducation nationale, soulignant que "les recteurs répartissent ces appareils de façon aléatoire et veillent à les faire circuler entre les centres d'examen, tout au long des épreuves".
Jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende
Les antisèches "traditionnelles" représentent 27% de la fraude. 5% des tricheries se font via le recours à l'intelligence artificielle. La falsification ou le plagiat de documents sur internet représente 3% des cas de fraude au baccalauréat en 2024.
En cas de fraude, deux types de sanctions sont encourus : les sanctions administratives, avec notamment le blâme et l'interdiction de passer le bac et de s'inscrire dans un établissement public post-bac pendant une durée maximum de cinq ans. Le candidat surpris à tricher encourt également trois ans de prison et 45 000 euros d'amende pour faux et usage de faux, trois ans de prison et 50 000 euros d'amende pour falsification de documents. S'il s'agit d'une substitution d'identité, les peines vont jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.
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