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Coupe du monde 2022 : Nice et Cannes diffuseront le Mondial sur écrans géants "en fonction" des résultats des Bleus

Les deux municipalités du sud de la France n'ont pas suivi la tendance des derniers jours, qui a vu plusieurs villes d'envergure décider de ne pas diffuser la compétition à partir du 20 novembre prochain.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 04/10/2022 17:31 Mis à jour le 04/10/2022 17:42

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La fan zone de Nice durant la finale de la Coupe du monde de football 2018 entre la France et la Croatie, le 15 juillet 2018.  (VALERY HACHE / AFP) — La fan zone de Nice durant la finale de la Coupe du monde de football 2018 entre la France et la Croatie, le 15 juillet 2018. (VALERY HACHE / AFP)

Alors que de nombreuses grandes villes de France comme Paris ou Marseille ont annoncé qu'elles ne diffuseraient pas les matchs de la Coupe du monde, Nice et Cannes ont choisi... de ne pas choisir. Dans des déclarations faites à l'AFP, les maires des deux villes, Christian Estrosi et David Lisnard, ont expliqué, mardi 4 octobre, attendre les résultats de l'équipe de France au Qatar avant de trancher.

"Je vous propose de me reposer la question si la France est en finale ou en demi-finale", a répondu le maire de Nice, Christian Estrosi, au sujet de ce Mondial qui se disputera du 20 novembre au 18 décembre. La mairie de Cannes a indiqué de son côté qu'elle prendrait une décision "en fonction des résultats de l'équipe de France". Le maire de Cannes, David Lisnard (Les Républicains), président de l'Association des maires de France, est le fils d'un ancien footballeur professionnel, Denis Lisnard.

Lundi, Paris, Marseille, Bordeaux, Nancy ou encore Reims avaient rejoint la liste des villes françaises refusant pour des raisons humanitaires et environnementales de promouvoir les rencontres du Mondial de football au Qatar, après Strasbourg, Lille ou Rodez. Aucune fan zone ou diffusion de matchs sur écrans géants n'y sera organisé, quelle que soit le parcours des Bleus. Parmi les raisons de ce boycott figurent notamment le traitement des travailleurs immigrés et le nombre de décès dans le cadre de la construction des huit stades du Mondial.