Equipe de France : malgré les changements, Didier Deschamps n'est pas beaucoup plus avancé

Privé de tous ses joueurs offensifs majeurs hormis Michael Olise lors de ce rassemblement, le sélectionneur a tenté des choses, mais il en ressort avec peu de certitudes.

Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le gardien but de l'équipe de France Mike Maignan, accompagné de Maghnes Akliouche, Khephren Thuram et William Saliba, tous particulièrement déçus après le nul concédé en Islande, à l'occasion du quatrième match des qualifications pour le Mondial 2026, le 13 octobre 2025, à Reykjavik. (FRANCK FIFE / AFP)
Le gardien but de l'équipe de France Mike Maignan, accompagné de Maghnes Akliouche, Khephren Thuram et William Saliba, tous particulièrement déçus après le nul concédé en Islande, à l'occasion du quatrième match des qualifications pour le Mondial 2026, le 13 octobre 2025, à Reykjavik. (FRANCK FIFE / AFP)

Didier Deschamps n'a pas pour habitude de changer ses plans au dernier moment, et le squelette du onze titulaire qui débutera face à la Coupe du monde en juin prochain, est quasiment connu. Mais à huit mois de l'événement, il reste sans doute quelques places à se disputer dans la tête du sélectionneur. 

Ce rassemblement face à l'Azerbaïdjan et l'Islande, conclu par une victoire peu convaincante face à la 124e nation mondiale et un nul sans relief face à la 74e, lundi 13 octobre, n'a sans doute pas beaucoup plus avancé Didier Deschamps et son staff sur ceux qui seront amenés à sortir du banc en Amérique du Nord l'été prochain.

Sans Mbappé, la France ronronne trop

Dans la lignée de la prestation proche de la sortie de route du match aller, les Bleus ont une nouvelle fois montré une certaine fébrilité en défense lundi et une incapacité à apporter de la percussion individuelle en l'absence de Kylian Mbappé, buteur lors de ses cinq derniers matchs en Bleu. Certes, les automatismes ne peuvent pas tomber du ciel pour des joueurs déjà peu habitués à débuter en Bleu, mais l'échantillon vu sur les 180 minutes de ce rassemblement semble assez loin de rebattre des cartes bien installées dans les mains de Deschamps.

Et ce, alors que les Bleus ont tiré 20 fois au but (sept cadrés) et adressé 44 centres (à quatre) face aux Islandais, lundi. "On ne peut pas remplacer en claquant des doigts des joueurs qui ont enchaîné énormément de matchs et qui ont des repères. Mateta arrive avec nous, ce n'est pas évident même s'il marque. Akliouche est jeune. Je compose avec des blessures. Souvent elles sont toutes au même niveau, derrière, au milieu ou devant", a positivé le sélectionneur au micro de TF1.

Buteur, l'attaquant de Crystal Palace a forcément réussi son rassemblement mais il semble encore très loin dans la hiérarchie, tout comme l'autre buteur Christophe Nkunku. Florian Thauvin, buteur face à l'Azerbaïdjan vendredi, a livré une prestation bien plus quelconque lundi, alors qu'Hugo Ekitike n'a lui joué qu'une poignée de minutes face à l'Islande. 

Avec autant d'absents, faut-il néanmoins s'inquiéter pour l'animation offensive des Bleus, sans saveur lors de cette campagne ? "Il faut toujours être exigeant, c'est une bonne chose, on a quand même des joueurs de qualité même avec les absents, on se doit de faire mieux. Ce n'est pas satisfaisant mais tout n'est pas à jeter", a reconnu Jules Koundé au micro de La Chaine L'Equipe à la sortie.

Finalement, l'absence de joueur vraiment sorti du lot lors de ce rassemblement confirme autant la solidité de l'ossature habituelle des Bleus, avec un onze de départ bien établi, que la difficulté d'autres à émerger en leur absence. Et donc forcer la porte pour être du voyage à la Coupe du monde, dans huit mois.

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