Coupe du monde 2022 : "Douloureux", "difficile à accepter"... La grande déception des Bleus après leur défaite en finale

La troisième étoile ne sera pas brodée sur le maillot bleu. Défaite par l'Argentine en finale de la Coupe du monde (3-3, 4-2 aux t.a.b.), dimanche 18 décembre, l'équipe de France est tombée de haut. Longtemps apathique, malmenée, elle a pourtant trouvé les ressources pour renverser la rencontre et toucher du doigt le précieux trophée.

"C'est ce qui donne encore plus de regrets, si on en prend un troisième à 2-0, il n'y a rien à dire, a confirmé le sélectionneur Didier Deschamps sur TF1. On n'a pas fait ce qu'il fallait pendant une heure. Mais quand on revient, quand ça se rapproche et que ça nous échappe, c'est encore plus difficile à accepter."

"Un match de boxe"

Plutôt que les soixante minutes pendant lesquelles l'équipe de France n'a pas existé, les joueurs et le sélectionneur préféraient retenir la deuxième partie du match, quand elle a cru renverser l'Argentine. "Je suis très déçu mais on a tout donné, a expliqué Raphaël Varane. Pendant une heure, on n'était pas dans le match, on est revenus. Je suis très fier d'être français, très fier de ce groupe. On a tout donné, on garde la tête haute."  Le discours était sensiblement le même pour Hugo Lloris. "C'est difficile de trouver les mots, c'est toujours douloureux de perdre une finale, avec un scénario fou. On est passés à côté de notre première mi-temps, malgré ça on a montré une force de résilience. C'était presque un match de boxe, on s'est rendu coup pour coup", s'est félicité le capitaine Hugo Lloris au micro de TF1.

"Le seul regret qu'on peut avoir, c'est qu'on a complètement raté notre première période. Malgré ça, on y a cru jusqu'au bout mais il fallait un gagnant, ça s'est joué aux tirs au but."

Hugo Lloris

sur TF1

Une action trottait encore dans la tête des vice-champions du monde. Celle de Randal Kolo Muani, juste avant la fin de la prolongation (120e+2), qui aurait pu offrir le sacre mondial aux Bleus sans un formidable arrêt d'Emiliano Martinez. "Après, ça se joue à quoi ? Une dernière occasion à la 120e minute, il frappe sur le pied", a ressassé Didier Deschamps sur TF1. "Il y a ces occasions à la 120e qui auraient pu nous faire basculer à 4-3, c'est le football, a poursuivi Hugo Lloris. C'est un match qui aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre."

"Passage de témoin entre générations"

La fin d'un tournoi oblige toujours à diriger le regard vers le futur. Cette équipe de France, beau mélange de générations différentes, n'y échappe pas tout comme son sélectionneur dont le contrat arrive à expiration. "Même si le résultat avait été différent, je ne vous aurais pas répondu, a coupé court Didier Deschamps lorsqu'il a été interrogé sur son avenir par BeIn Sports. J’ai un rendez-vous avec mon président en début d’année et j’en discuterai avec lui."

"Il y a peut-être un passage de témoin entre une génération expérimentée et une nouvelle génération avec à sa tête un Kylian Mbappé qui peut réaliser des choses extraordinaires dans sa carrière, a positivé Hugo Lloris. Il faut tirer des choses de cette défaite pour rester une nation forte du football. Ce groupe se relèvera. Il y a un potentiel qui est énorme."