Rudy Ricciotti mis en examen pour recours au travail au noir dans sa maison
Rudy Ricciotti a été mis en examen mardi soir pour recours au travail dissimulé et infractions au code de l’urbanisme sur un site classé. L’architecte du musée marseillais MuCEM, qui doit ouvrir ses portes en juin, a été placé sous contrôle judiciaire.
Rudy Ricciotti a été placé en garde à vue à l'hôtel de police de Marseille avant d'être mis en examen par une juge d'instruction de Toulon.
Il est inquiété pour des infractions concernant le chantier de sa maison en construction sur la presqu'île de Cassis. Il lui est reproché d'avoir employé des ouvriers non déclarés et pour certains sans papiers.
"Ca me tombe sur la tête, je ne suis pas préparé à ça. Je trouve ça irrationnel et démesuré. C'est en train de ruiner ma carrière", a déclaré mercredi l'architecte contacté par l'AFP, se disant "effondré" par ces accusations.
Rudy Ricciotti affirme n'avoir donné qu'une "gratification" aux ouvriers
Rudy Ricciotti affirme qu'il ignorait que les cinq ouvriers qui travaillaient sur le chantier de sa maison étaient employés au noir. Il reconnaît avoir donné à chacun une "gratification" sous forme de pourboire, "une fois de cinquante euros et l'autre fois de deux cents euros parce qu'ils avaient fait du très bon boulot".
Sur les infractions au code de l'urbanisme, l'architecte dit qu'il a peut-être agi "par vanité" en détruisant sans demander les autorisations "un pigeonnier des années 70 de 4 m2 et un WC extérieur de 2 m2" ou en remplaçant "une porte de garage par des fenêtres".
Selon le journal La Provence, les investigations font suite à la mise en examen et à l'incarcération d'un entrepreneur toulonnais. Après avoir déposé le bilan, en 2009, il poursuivait malgré tout ses activités, à l'insu de l'Urssaf, de la direction du Travail et du Trésor.
L’entrepreneur faisait travailler chez Rudy Ricciotti "des ouvriers non déclarés et souvent en situation irrégulière", selon le quotidien. Si l’architecte n’était pas responsable de cette situation la semaine, "le week-end, il faisait venir ces mêmes personnes qu’il payait en liquide", selon le parquet de Toulon cité par La Provence.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter