: Reportage "Quand il a été créé, c’était vraiment un palais des fêtes" : pour sa saison d’été, le Grand Palais veut renouer avec l'esprit d’origine
À Paris, le Grand Palais inaugure ce week-end plusieurs propositions dans la nef, sous la verrière, dont une installation et une exposition.
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Cet été, la nef du Grand Palais est coupée en trois parties : au centre, place aux spectacles, et de part et d'autre, une exposition et une installation. Son président, Didier Fusillier, entend renouer avec l'histoire du lieu. "Quand il a été créé, c'était vraiment un palais des fêtes, explique–t-il. C'était pour l'exposition universelle de 1900 et déjà à l'époque, c'était complètement insensé. Il y avait des tapis roulants, des montgolfières, des statues… C'est cet esprit-là, l'esprit d'origine, que nous voulons redonner pour que chacun y trouve son compte, simplement".
Dans la partie nord de la nef, l'artiste brésilien Ernesto Neto a imaginé une installation monumentale, faite de tissus multicolores crochetés à la main. À l'intérieur, le visiteur est invité à mettre tous ses sens en éveil. L'artiste en fait la démonstration en jouant "un rythme de samba". Ernesto Neto a réuni des dizaines d’instruments percussifs provenant du monde entier. "Les personnes sont invitées à jouer du tambour, les musiciens mais aussi ceux qui ne le sont pas, explique le Brésilien, parce que toutes les personnes connaissent la musique".
"Il y a un tambour à l’intérieur de toutes les personnes qui s’appelle le cœur, et le cœur, c’est un rythme : poum-poum, poum-poum, poum-poum…"
Ernesto Neto, artiste brésilienà franceinfo
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L'installation d’Ernesto Neto est sonore mais aussi olfactive, l'artiste y a rassemblé des filets remplis d'épices : clou de girofle, poivre, cannelle, ou cumin… Une ode à la nature.
"Le public au centre de l'œuvre"
Dans la partie sud de la nef, changement de décor avec l'exposition collective Euphoria, dédiée à l'art gonflable. Vingt propositions dont Pulse Topology. "Il y a un ciel plein de petites ampoules qui réagissent au battement de cœur du public, présente Francesco Dobrovic, chef du département artistique de Balloon Museum. Certains capteurs prennent le rythme du cœur de la personne qui interagit à ce moment-là et le transforment en performance de lumière et de son dans l’espace. Le public est vraiment au centre de l'œuvre".
L'interactivité est le point commun de la plupart des propositions de cette exposition collective. L'exposition Euphoria est ouverte jusqu'au 7 septembre et l'installation du brésilien Ernesto Neto est à découvrir jusqu'au 25 juillet.
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