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Les masques-caricatures des candidats font un tabac

Pari réussi pour le groupe César, leader européen du déguisement, avec la mise en vente la semaine dernière de masques représentants cinq candidats à l'élection présidentielle. 40 000 exemplaires ont déjà été vendus à des grossistes. Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean-Luc Mélanchon, François Bayrou et Marine Le Pen sauveront peut-être l'entreprise, en proie à de grosses difficultés économiques depuis un an. En attendant, dans les meetings mais aussi dans les carnavals, comme celui de Cholet qui se poursuit jusqu'à samedi, on devrait croiser beaucoup de ses caricatures réussies, dessinées par Michel Foucault.

franceinfo - Marie Pujolas

France Télévisions

Publié le 06/12/2016 06:30

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Les masques des 5 principaux candidats à l'élection présidentielle (France3/Culturebox)

Les hommes politiques sont souvent les stars des carnavals du monde entier. La satire politique est l'un des thèmes préférés de ces manifestations populaires ou (presque) tout est permis. On ressent souvent l'ambiance du moment en observant les chars et les déguisements du public. En cette période de crise économique et d'élection présidentielle en France et aux Etats-Unis, la politique ne pouvait qu'être bien représentée dans les nombreux défilés de cette saison. Ainsi, à Cologne en Allemagne, par exemple, les caricatures d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy trônaient sur plusieurs chars, tout comme celles du président américain Barack Obama.

Barack Obama en "Captain America" au carnaval de Cologne le 20/02/2012 (Rolf Vennenbernd/DPA/MAXPPP)

Mais le plus célèbre des carnavals européens pour la critique politique est sans nul doute celui de Viareggio en Italie. Cette manifestation existe depuis 1873 et la satire a toujours été sa spécialité. Dénoncer les travers de la société à travers la caricature a fait son succès et un large public se presse chaque année dans cette ville de Toscane. Des chars allégoriques en carton pâte et bâtons de fer recyclés remplis d'hommes politiques, du monde des arts, du sport ou de la culture, déambulent dans les rues de la ville. Et cette année, la crise de l'euro était bien sur au centre des préoccupations.