Delphine Seyrig : parcours d'une femme engagée devant et derrière la caméra au LaM de Villeneuve d'Asq
Si au cinéma le public la connaissait dans le rôle de la fée Lilas dans "Peau d'Ane", la comédienne Delphine Seyrig était aussi une femme et vidéaste engagée comme le rappelle le musée du LaM de Villeneuve d'Asq.
Delphine Seyrig, l'une des actrices de la nouvelle vague, était aussi une féministe militante. Une facette méconnue de sa personnalité que dévoile le musée du LaM de Villeneuve d'Asq. L'exposition Les Muses insoumises. Delphine Seyrig entre cinéma et vidéo féministe est à voir jusqu'au 22 septembre.
Cette exposition présente la diversité des activités de l’actrice, ainsi que celles des femmes partageant ses engagements, entre histoire du cinéma, vidéo et mouvement féministe en France. Un coup de projecteur sur le parcours de cette femme engagée, devant et derrière la caméra.
Une actrice engagée de la nouvelle vague
Décédée en 90, Delphine Seyrig, était surtout connue comme l'une des figures du cinéma français de la nouvelle vague. C'est en effet chez des réalisateurs comme Truffaut, Resnais ou Demy qu'elle trouve ses plus beaux rôles. Mais la comédienne, loin d'être seulement une élégante silhouette et une icône féminine est aussi une militante. En 1971, elle signe le Manifeste des 343 salopes aux côtés de Catherine Deneuve, Simone de Beauvoir et Françoise Sagan, pour faire évoluer la loi sur l'avortement.
Du cinéma au féminisme
Un engagement que Delphine Seyrig poursuit en collaborant avec l'écrivaine Marguerite Duras sur plusieurs films. C'est naturellement qu'elle passe derrière la caméra, utilisant la vidéo comme un outil d'émancipation. Avec Ioana Wieder, elles fondent le collectif "Les Insoumuses" et réalisent des films dans une économie de moyens, ce qui leur permet de s’exprimer librement et d'expérimenter un nouveau langage mêlant humour et critique sociale. En témoigne Sois belle et tais-toi, un documentaire dans lequel Delphine Seyrig donne la parole à des actrices françaises et américaines comme Jane Fonda ou Maria Schneider qui évoque le tournage du film Le Dernier Tango à Paris de Bertolucci.
Les Muses insoumises. Delphine Seyrig entre cinéma et vidéo féministe
LaM, 1 allée du Musée - 59650 Villeneuve d'Ascq - Tél. 03 20 19 68 68
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter