Ouverture de l'artothèque de Draguignan : 500 œuvres à emprunter
Emprunter une œuvre d’art comme on emprunte un livre à la bibliothèque, c’est le principe des artothèques. Un concept qui séduit toujours plus d’amateurs d’art contemporain qui n‘ont pas les moyens de s’offrir ces œuvres. Devant l’engouement du public pour la formule, de nouvelles artothèques voient le jour. Draguignan, dans le Var, vient d’ouvrir la sienne et propose un fond de 500 œuvres d'art
Parmi les amateurs d’art contemporain, rares sont ceux qui peuvent s’acheter une œuvre. Alors pour eux, il y a les artothèques. Des bibliothèques d’œuvres d’art où l’on peut, comme un livre, emprunter des œuvres d’artistes connus ou anonymes, et les installer chez soi durant quelques semaines, tout ça quasiment gratuitement. À Draguignan, par exemple, 500 toiles, dessins, sculptures d’artistes contemporains sont disponibles moyennant un abonnement de seulement 12 euros par an. Un service ouvert aux particuliers mais aussi aux entreprises, aux institutions et aux écoles.
Reportage : F.Malory, JP.Bierlein, C.Delannoy
Selon l’Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques (ADRA) qui regroupe la majorité des structures françaises, les artothèques sont nées en Allemagne au début du XXe siècle avec l’ouverture de galeries de prêt initiées par des artistes berlinois. En France, le concept d’artothèque répond à l’idée portée par André Malraux d’une médiation directe entre œuvre et public. L’artothèque devient alors un outil de politique culturelle.
Malraux inaugure la première au Havre en 1965 lors de l’ouverture de la Maison de la Culture, suivie par celle de Grenoble qui perdurera jusqu’en 1983. Grenoble, où une deuxième artothèque ouvre en 1976 dans une bibliothèque publique, c’est aujourd’hui la plus ancienne de France.
Mais c’est à partir de 1982 et la mise en place d’une politique de décentralisation culturelle qui verra la création des FRAC et des centres d’art, que les artothèques vont se développer.
Aujourd’hui il en existe un plus d’une quarantaine et de nombreux projets sont à l’étude dans des collectivités territoriales, signe aussi de l’engouement grandissant du public.
Enfin, des structures privées ont également vu le jour depuis une vingtaine d’années, notamment en Île-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais, deux régions où les artothèques sont rares.
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