Charlie Hebdo : Riss "ému" par le départ de Luz, qu'il "comprend"
Le directeur de Charlie Hebdo, Riss, s'est dit mercredi "ému" et "bouleversé" par le départ annoncé du dessinateur Luz, qui quittera l'hebdomadaire satirique en septembre, tout en affirmant "le comprendre".
"C'est une décision qui m'a ému, qui me bouleverse parce que je connais bien Luz, on a fait énormément de choses ensemble, et en même temps je le comprends parce que je connais sa sensibilité, et je sais que quand il dit ça il dit vrai (...). Je ne lui fais aucun reproche, vraiment aucun", a-t-il déclaré sur Europe 1, rappelant qu'il est entré à Charlie Hebdo en même temps que Luz.
Luz, le dessinateur emblématique de Charlie Hebdo, auteur de la une controversée sur Mahomet après l'attentat sanglant contre l'hebdomadaire en janvier, a annoncé son prochain départ du journal dans les colonnes de Libération lundi.
"Toutes les semaines le journal sort"
"Chaque bouclage est une torture parce que les autres ne sont plus là. Passer des nuits d'insomnie à convoquer les disparus, à se demander qu'est-ce que Charb, Cabu, Honoré, Tignous auraient fait, c'est épuisant", confiait Luz."Tout le monde vit cette période de manière variable, mais moi ce que je constate c'est que toutes les semaines le journal sort, les gens travaillent et font plutôt un bon travail", a commenté Riss mercredi.
Riss reconnaît que l'ambiance est particulière
Au sujet des dissensions au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, Riss a reconnu que l'ambiance "est particulière avec certaines personnes". "Il y a des points de fixation sur des histoires d'actions, d'argent qui me déconcertent un petit peu", a-t-il dit.Interrogé sur des informations du Parisien, selon lesquelles "deux hommes, dont un islamiste radical présumé, auraient pris des photos de (son) immeuble" mi-mai à Paris, Riss a expliqué avoir "entendu parler de ça, sans plus de détails".
"Je laisse la police faire son travail, je ne voudrais pas entraver son travail mais effectivement il y a quelques événements qui se passent de cette nature", a-t-il dit.
"Je ne vis pas avec la peur au ventre. D'abord il y a des services de police qui nous protègent (...) Ca nous rassure, c'est ce qui fait qu'on peut continuer à travailler et à faire ce journal", a-t-il ajouté.
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