Rachida Dati déboutée de sa demande d'interdiction d'une BD
L'ex-Garde des Sceaux Rachida Dati, qui réclamait à la justice l'interdiction de la publication d'une bande dessinée à paraître jeudi, a été déboutée mercredi de l'ensemble de ses demandes.
Le juge des référés de Versailles (Yvelines) a débouté la députée européenne (UMP) et maire du VIIe arrondissement de Paris "pour elle-même et ès qualité de représentante légale de sa fille mineure, de ses demandes d'interdiction de la publication, d'encart et de demandes d'indemnité". Il a estimé que la BD intitulée "Aux noms des pères" et éditée chez 12 bis "ne dépasse pas les lois de la satire politique".
Le président du TGI de Versailles Patrick Henry-Bonniot, qui présidait l'audience, a en outre estimé que cet ouvrage "ne porte pas atteinte à l'intimité de la vie privée" de l'ex-ministre de la Justice et de sa fille "alors que la médiatisation par Madame Dati de la parentalité de sa fille a accompagné sa vie politique depuis quatre ans".
"Il arrive qu'un ancien ministre de la Justice se livre à de très mauvaises appréciations juridiques", a réagi auprès de l'AFP l'avocat de l'éditeur Me Richard Malka, saluant une décision "logique". Selon lui, la justice a "retenu d'une part le droit à l'humour et d'autre part la complaisance de Mme Dati en matière d'utilisation de sa propre vie privée".
L'ancienne ministre de la Justice et actuelle députée européenne (UMP) a assigné lundi devant le juge des référés de Versailles (Yvelines) 12Bis, éditeur de la BD "Rachida, au nom des pères". L'audience était prévue mardi après-midi. Rachida Dati voulait par ailleurs demander 100.000 euros de dommages et intérêts au total pour elle et sa fille.
Le scénario de la BD a été écrit par le journaliste Yves Derai, auteur d'une biographie de l'ancienne Garde des sceaux. La BD traite plus particulièrement de la recherche de paternité de la fille de l'ex-ministre. "Ce thème touche à une des parties les plus intimes de la vie privée de Madame Dati comme de celle de sa fille", dénonçaient ses avocats dans l'assignation. Il s'agit selon eux d'une "atteinte grave" que "l'humour ou la caricature ne suffisent pas à excuser".
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