"Ça leur arrive, et c'est comme des plaques tectoniques", Isabelle Carré et Bernard Campan se confient sur leurs personnages dans la pièce "Un pas de côté"

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Article rédigé par franceinfo - I. Layer. Édité par l'agence 6Medias
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Isabelle Carré et Bernard Campan se retrouvent au Théâtre de la Renaissance dans la pièce "Un pas de côté", une comédie romantique. Isabelle Layer les reçoit sur franceinfo, samedi 18 octobre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Isabelle Carré et Bernard Campan partagent l'affiche de la pièce Un pas de côté, une comédie romantique. Ils sont les invités d'Isabelle Layer, samedi 18 octobre.

Isabelle Layer : Pour commencer, Un pas de côté, c'est l'histoire de qui ? De quoi ?

Isabelle Carré : C'est l'histoire de deux êtres humains qui, comme beaucoup de gens, prennent des plats à emporter quand ils travaillent dans des bureaux, et se retrouvent sur un banc. La première rencontre se passe très mal, mais petit à petit, ils vont se manquer. Ce n'est pas l'histoire d'un coup de foudre. C'est l'histoire d'êtres qui apprennent à se découvrir, à s'aimer en parlant, sur un banc, au moment du déjeuner.

Bernard Campan : Et jusqu'où cette histoire va-t-elle les mener, puisqu'ils sont chacun mariés, ils ont un concubin ou une concubine, auxquels ils se sont attachés. Donc jusqu'où cette infidélité peut-elle aller ?

Infidélité entre guillemets ?

Bernard Campan : Infidélité entre guillemets, ça pose toute la question justement, de la relativité de l'infidélité.

Isabelle Carré : Ce qui est touchant, c'est que l'un comme l'autre ne sont pas habitués à cette situation, ils ne sont pas des dragueurs. Ça leur arrive, et du coup, c'est comme des plaques tectoniques. Ça change toute leur vision de leur couple, de l'amour, de l'amitié. Ils sont à fleur de peau tous les deux par rapport à une rencontre qui déborde et qui les surprend.

Qui est chaque personnage ? On va le faire en mode croisé. Bernard, qui est Isabelle ?

Bernard Campan : Dans la pièce, elle s'appelle Catherine, elle est notaire. Donc elle a une vie apparemment très, très cadrée, très rangée, mais elle est peut-être beaucoup plus artiste qu'il n'y paraît, elle a envie d'écrire. Et elle a un compagnon qui, malheureusement, est dépressif. Donc c'est difficile à la fois parce qu'elle est pleine d'amour pour lui, mais c'est un poids. Et justement, c'est tous ces aspects-là qui vont faire... Est-ce qu'elle va céder ou pas ?

Isabelle Carré : J'en profite pour dire que ce mari est joué par Stanislas Stanic et que la compagne, dans la pièce, du personnage de Vincent est jouée par Hélène Babu. Vincent, lui, c'est un musicien de cinéma qui vit avec une femme qui fait de la sculpture, donc c'est un couple d'artistes. Ça, je trouve ça très attrayant, je me sens un peu inférieure par rapport à eux, en tout cas en admiration. Et cette admiration pour Vincent, je l'ai, parce que c'est quelqu'un qui est dans la fiction, moi-même j'aimerais écrire et je n'arrive pas à passer le cap. C'est quelqu'un qui représente ce côté artistique, ce côté créateur, ce côté aussi étranger à mon milieu.

Bernard Campan : Et une légèreté qu'il n'y a pas dans ton couple.

Isabelle Carré : Il est heureux dans sa vie. Dans la mienne, ce mari un peu douloureux, il faut le porter. Donc là, dans ce parc, c'est comme une espèce de moment, de bulle d'air et de bonheur.

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