L'actrice Jennifer Lawrence condamne un "génocide inacceptable" commis à Gaza au festival de Saint-Sébastien
En Espagne, la comédienne a reçu le Donostia, une distinction honorifique décernée par le festival du film de Saint-Sébastien où elle a présenté son dernier film, "Die my love".
L'actrice américaine Jennifer Lawrence a condamné vendredi 26 septembre "le génocide (...) inacceptable" commis dans la bande de Gaza et critiqué la politique américaine pour son manque "d'intégrité" lors du festival international du film de Saint-Sébastien en Espagne.
"Ce qui se passe n’est rien de moins qu'un génocide, et c'est inacceptable", a répondu l'actrice de 35 ans lorsqu'on lui a demandé son avis sur la situation à Gaza en conférence de presse, avant de recevoir le prix d'honneur Donostia dans l'après-midi, à l'instar de nombre de ses pairs du cinéma mondial. "Je suis très inquiète pour mes enfants, pour tous nos enfants", a poursuivi la plus jeune récipiendaire du Donostia, avant d'évoquer aussi la situation dans son pays. "Ce qui me rend si triste, c'est que ce manque de respect et le discours actuel dans la politique américaine vont devenir normaux pour eux, je veux dire, les jeunes qui votent maintenant à l'âge de 18 ans", a-t-elle ajouté.
"Il va leur sembler tout à fait normal que la politique n'ait aucune intégrité. Les politiciens mentent, il n'y a pas d'empathie, et il faut se rappeler que lorsque vous ignorez ce qui se passe d'un côté du monde, il ne faudra pas longtemps avant que cela arrive aussi de votre côté", a-t-elle affirmé, sans nommer personne.
"Die My Love", un film et une expérience personnelle
La lauréate d'un Oscar en 2013 pour Happiness Therapy a regretté que ses déclarations ou celles de ses collègues sur des sujets d'actualité ne servent qu'à "attiser davantage le feu", alors que les questions débattues devraient selon elle être résolues par les "représentants élus".
Une projection du dernier film de Jennifer Lawrence, Die My Love réalisé par Lynne Ramsay et présenté en mai au Festival de Cannes, accompagnera la remise du prix Donostia lors de cette 73e édition du festival.
Coproduit par elle et Martin Scorsese, le film est tiré du roman Crève, mon amour de l'écrivaine argentine Ariana Harwicz. Il aborde le bonheur d'un couple à l'épreuve de la naissance d'un enfant, dans la lignée d'une série d'œuvres offrant de nouvelles perspectives sur la maternité, totalement désacralisée et montrée sans détour.
"Après avoir donné naissance à mon second (fils), j'ai vécu un postpartum vraiment difficile, c'était vraiment étrange. Regarder le film maintenant et voir tout cela avec du recul, après avoir eu l'impression de traverser cette forêt, je pense qu'elle a vraiment bien réussi", a confié l'actrice à propos d'Ariana Harwicz et de son livre.
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