Lambert Wilson en commandant Cousteau en ouverture du festival d'Angoulême
Le Festival du film francophone d'Angoulême, rampe de lancement de la rentrée cinéma, s'ouvre mardi soir avec la projection de "L'Odyssée" de Jérôme Salle, biopic à gros budget du commandant Cousteau avec Lambert Wilson dans le rôle du célèbre océanographe au bonnet rouge.
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La 9e édition du festival d'Angoulême, créé par l'ex-agent de comédiens Dominique Besnehard et la productrice Marie-France Brière, accueillera jusqu'à dimanche plus de 50 films venus de France, de Belgique ou du Liban, dont une quinzaine en avant-première.
Une pléiade de stars, de Sophie Marceau à Isabelle Adjani en passant par Lambert Wilson, Isabelle Huppert, Sandrine Bonnaire, Clotilde Courau, Romain Duris et Karin Viard, seront également présentes lors de cette manifestation grand public, qui avait attiré l'an dernier 30.000 spectateurs.
Après la cérémonie d'ouverture, qui aura lieu à 19h30 en présence de la ministre de la Culture Audrey Azoulay, le festival débutera par une projection en avant-première de "L'Odyssée", un film consacré à la vie de Jacques-Yves Cousteau.
"L'Odyssée" en salles le 12 octobre
Visage émacié, Lambert Wilson y interprète l'explorateur, dont les aventures sous-marines ont marqué plusieurs générations. A ses côtés, Audrey Tautou incarne sa femme Simone, et Pierre Niney son fils Philippe, disparu dans un accident à la fin des années 1970."L'Odyssée", qui sortira en salles le 12 octobre, plonge dans l'aventure de Jacques-Yves Cousteau à partir de la fin des années 1940, quand cet ancien officier de Marine décide d'explorer le monde sous-marin à bord de la Calypso, son bateau mythique, et de filmer ses voyages.
"L'Odyssée" suit ensuite ses périples en se concentrant sur sa relation avec son fils Philippe, qui va l'accompagner et contribuer à sensibiliser son père à l'écologie, devenu le grand combat de Cousteau à partir des années 1960.
"Ça a été très dur de trouver l'argent"
Tourné en cinq mois entre l'Afrique du Sud, l'Antarctique, la Croatie et les Bahamas, ce film grand public au budget conséquent de 20 millions d'euros n'a pas été simple à monter."L'envie de faire le film est née en 2007-2008. Après il y a eu plusieurs écueils. Le premier, c'était de réussir à trouver un scénario qui plaise à tout le monde et me plaise aussi", a expliqué à l'AFP Jérôme Salle, réalisateur d'"Anthony Zimmer" et "Largo Winch". "Après, ça a été très dur de trouver l'argent", ajoute-t-il.
Le cinéaste reconnaît que ce "film d'époque avec des animaux, tourné sur l'eau et sous l'eau", cumulait "beaucoup de risques". Le tournage n'a d'ailleurs pas été simple, avec des scènes tournées avec des requins ou des baleines, plusieurs incidents avec le bateau des années 1950 reconstituant la Calypso ou encore une violente tempête en Antarctique.
Faire revivre une icône du XXe siècle
Après avoir envisagé un temps de confier le rôle du commandant Cousteau à l'acteur américain Adrian Brody, puis au Français Romain Duris, le réalisateur s'est finalement décidé pour Lambert Wilson, après avoir renoncé à raconter la jeunesse de son personnage.L'acteur a dû perdre du poids et apprendre à plonger pour se glisser dans la peau de l'explorateur au visage émacié, dont il "espère que l'on percevra une véracité, une sincérité".
Jérôme Salle, qui a rencontré pour son film les héritiers de l'explorateur, dit avoir voulu avec ce film "faire revivre" une "icône du 20e siècle" qui "tombait peu à peu dans l'oubli".
"Le Ciel attendra", un long métrage choc
Parmi les autres films présentés en avant-première à Angoulême, figurent "La Taularde" d'Audrey Estrougo avec Sophie Marceau ou "Carole Matthieu" de Louis-Julien Petit avec Isabelle Adjani en médecin du travail. L'actualité sera présente avec "Le Ciel attendra" de Marie-Castille Mention-Schaar, long métrage choc sur le parcours de deux adolescentes qui veulent partir pour le jihad.Dix aspirants se disputeront quant à eux le "Valois d'or" du palmarès, parmi lesquels "Souvenir" de Bavo Defurne avec Isabelle Huppert en chanteuse oubliée, "Voir du pays" de Delphine et Muriel Coulin, montré à Cannes, et "Hedi" de Mohamed Ben Attia, en compétition à la dernière Berlinale.
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