Mostra de Venise : Jude Law se transfigure en Vladimir Poutine dans "Le mage du Kremlin"
L'acteur britannique de 52 ans incarne le chef de l'Etat russe dans le nouveau film très attendu d'Olivier Assayas.
/2023/07/10/64abd44855ee1_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/08/31/jude-law-venise-68b4277e0e043368377111.jpeg)
Jude Law grimé en Vladimir Poutine est la principale attraction de ce dimanche 31 août à la Mostra de Venise, où est présenté en avant-première Le mage du Kremlin, adaptation par Olivier Assayas du roman de Giuliano Da Empoli, qui ausculte les dynamiques de pouvoir à Moscou.
En 2024, un film sur l'ascension de Donald Trump (The Apprentice) avait créé l'événement lors de sa projection au festival de Cannes. Cette fois-ci, c'est l'homme fort du Kremlin, aux affaires depuis 2000, qui est porté à l'écran sous les traits du Britannique Jude Law, l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération.
Une réflexion sur la politique moderne
Mais Le mage du Kremlin n'est pas un film sur l'ascension de Poutine. "Pas plus qu'il n'est un film sur le pouvoir imposé par la force ou la réinvention d'une nation (la Russie) qui est à la fois moderne et archaïque", a expliqué le réalisateur Olivier Assayas au site de la Mostra.
Le long-métrage, entièrement tourné en anglais, "est plutôt une réflexion sur la politique moderne - ou plutôt, les écrans de fumée derrière lesquels elle se cache désormais : cynique, trompeuse et toxique", a développé le réalisateur français.
Adapté pour le cinéma par Emmanuel Carrère
Le film, sélectionné en compétition officielle, suit la carrière de Vadim Baranov (Paul Dano), conseiller de l'ombre de Vladimir Poutine largement inspiré de Vladislav Sourkov, fondateur du parti présidentiel Russie unie.
De la dislocation de l'URSS sous l'impulsion de Mikhaïl Gorbatchev au début des années 1990 jusqu'à l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, le film chronique plus de deux décennies de vie politique russe, marquée par l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, "le tsar" comme l'appelle Baranov.
Tournée en Lettonie, l'œuvre se veut une fiction éclairante sur les ressorts du pouvoir en Russie et l'état d'esprit de revanche sur l'Occident qui y règne. Le roman a été adapté pour le cinéma par l'écrivain français Emmanuel Carrère.
Le Kremlin a réagi par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov. "Poutine est l'un des dirigeants les plus expérimentés et les plus brillants de la planète. On peut difficilement surestimer son influence sur les affaires internationales. Il est donc bien naturel que divers pays du monde s'intéressent à lui", a-t-il jugé.
Jim Jarmusch parmi les favoris
Autre film en lice pour le Lion d'or projeté en ce dernier jour du mois d'août, Father Mother Sister Brother de l'Américain Jim Jarmusch est un triptyque qui aborde le thème des relations familiales. Au travers de trois histoires, le réalisateur de Ghost Dog examine les rapports entre des enfants devenus adultes et leurs parents, mais aussi entre frères et sœurs.
Le film est porté par un casting cinq étoiles avec Adam Driver, Cate Blanchett ou encore Tom Waits et Vicky Krieps. La journée du 30 août a été marquée par la projection de la superproduction Netflix Frankenstein de Guillermo del Toro, mais surtout par la manifestation en soutien à Gaza qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes sur le Lido.
À regarder
-
"La reconnaissance d'un État palestinien est le meilleur moyen d'isoler le Hamas", avance Emmanuel Macron
-
Le drapeau palestinien sur ta mairie ce lundi ?
-
Les tours de Notre-Dame sont à nouveau ouvertes au public
-
Albanie : la ministre est une intelligence artificielle
-
"Casse toi !", Les policiers ont le droit de faire ça ?
-
Voyage organisé : 300 familles victimes d'une arnaque ?
-
Télévision américaine : Donald Trump zappe les humoristes
-
Grève : jour de colères
-
Violences conjugales, aux côtés des policiers spécialisés
-
Un pipi à 260 000 euros
-
Paul Dena : “J’ai dû quitter ma famille pour le MMA”
-
Les Talibans autorisent la chirurgie esthétique aux Afghanes
-
Etudiants américains : les universités britanniques affichent complet
-
Sophie Binet, première femme à la tête de la CGT, est-elle traitée comme ses prédécesseurs ?
-
Pourquoi la collab Pimkie/Shein inquiète
-
Pimkie : sauvée par son concurrent chinois ?
-
Pourquoi ces ados bloquent leur lycée
-
Pétition sur l'immigration : un emballement bien orchestré
-
Grève du 18 septembre : des premières tensions observées
-
Actes antisémites : la Sorbonne sous le choc
-
Affaire Maddie : le principal suspect relâché
-
Contrôleur endormi : le Paris-Ajaccio empêché d'atterrir
-
6 kilos d'or dérobés : le musée perd ses pépites
-
IA : quand elle raconte n'importe quoi
-
Arthur Mensch : "Il faut plus de justice fiscale en France"
-
Accord Londres/Paris : le premier avion de migrants a décollé... sans migrant
-
Elle streamait à 0 vues (mais ça, c’était avant)
-
“Je préférais ne pas manger et parier”
-
Cocaïne : le combat de Caroline pour arrêter
-
Les admirateurs de Charlie Kirk pleurent leur idole
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.