"On est très très fiers du film et on espère qu'il va rencontrer son public", déclare Audrey Fleurot à l’affiche de "Regarde".

Publié
Temps de lecture : 3min - vidéo : 8min
Article rédigé par France 2 - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Audrey Fleurot était l’invitée du journal de 13 h, mercredi 17 septembre. Elle revient sur la sortie de son nouveau film Regarde et partage ses impressions sur ce rôle émouvant, la dynamique avec ses partenaires à l’écran, ainsi que l’optimisme et l’humanité qui traversent ce drame poignant.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Julien Bugier : Comment se sent-on le jour de la sortie d’un film ? "Regarde" sort aujourd’hui. Vous avez fait une grande promotion et tourné pendant plusieurs semaines… qu’est-ce que ça fait ?

Audrey Fleurot : On se sent fébrile. Nous sommes très fiers du film, mais nous espérons surtout qu’il rencontrera son public. C’est un film généreux, que nous avons vraiment envie de partager. Nous avons eu la chance de faire quelques avant-premières et les retours ont été excellents. Nous avons donc très hâte que le public découvre enfin le film.

Julien Bugier : Pour être tout à fait honnête, vous deviez être accompagnée de Dany Boon, mais il est malheureusement malade. Je sais qu’il nous regarde et qu’il tenait à nous faire un petit coucou. Comment va Dany ?

Dany Boon : Pardon de ne pas pouvoir être présent pour le journal de 13 heures sur France 2. J’ai un souci ORL. Mais je sais qu’Audrey va parler de ce merveilleux film, "Regarde", d’Emmanuel Poulain-Arnaud, avec Ewan Bordelles qui joue notre fils, Nicolas Marié qui joue le rôle du père d’Audrey, et Camille Solal qui interprète ma compagne. Ce film est un bijou d’humanité et d’humour. Il est à la fois touchant et bouleversant. Je vous laisse en parler. Je suis désolé de ne pas être là, je vous embrasse de loin.

Julien Bugier : C’est un film qui est, en apparence, un drame, mais qui fait du bien. On en ressort positif, avec la pêche. C’est assez paradoxal.

Audrey Fleurot : Oui, c’est un film très optimiste qui permet de relativiser. Pour nous, spectateurs voyants, on imagine que perdre la vue est une catastrophe absolue, la fin de la vie. Et pourtant, la vie continue. Les personnes qui perdent la vue appréhendent la vie autrement, mais elles continuent d’avancer.

Julien Bugier : Cela rend presque plus fort, finalement.

Audrey Fleurot : Exactement. Le film montre qu’une vie familiale sans encombre, ça n’existe pas. Alors comment réagir quand on est un couple séparé, qui ne s’entend pas, et qu’on doit faire face au drame qui touche son enfant ?

Julien Bugier : Il y a quand même une forme de complicité entre vous dans le film. Vous êtes un peu fêtarde et délurée, tandis que Dany Boon est sérieux, presque ennuyeux. Est-ce que vous êtes comme ça dans la vie ?

Audrey Fleurot : Non, c’est juste de la composition.

Julien Bugier : Audrey, est-ce qu’on se projette en voyant le film ? Quand on a des enfants, on y pense forcément, à une annonce de ce type.

Audrey Fleurot : Bien sûr. Ce que je trouve réussi, c’est que le film nous permet de nous projeter à travers tous les personnages. Chacun est tellement bien campé que l’on comprend toutes les positions. Les deux parents réagissent différemment à l’annonce que leur enfant va perdre la vue dans quelques mois. Elle cherche à lui faire emmagasiner un maximum de belles images. Lui, plus pragmatique, se concentre sur les aspects pratiques : s’habituer à la situation, apprendre le braille, utiliser la canne blanche… Dans le déni, il ne pense qu’à surfer et profiter de ce qu’il avait prévu.


Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.