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Plongez dans les souvenirs du photographe Benoît Stichelbault, qui a parcouru les océans avec les plus grands navigateurs

Photographe depuis plus de 25 ans, Benoît Stichelbaut partage quelques-uns de ses plus beaux souvenirs.

Marie Pujolas

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 20/01/2020 10:35

Temps de lecture : 2min

La route du Rhum 2006 - Port-la-Forêt (Finistère) (BENOIT STICHELBAUT)

Passionné de la Bretagne et du milieu maritime, le photographe Benoît Stichelbaut a de nombreux souvenirs en magasin. De ses premières aventures au côté de skippers comme Loïc Peyron, à sa traversée l'année dernière à bord du navire le Marion Dufresne pour découvrir les Terres Australes, il partage volontiers ses anecdotes.

Issu du milieu du nautisme (Benoît Stichelbaut est diplômé de l'Institut Nautique de Bretagne), c'est naturellement dans le milieu de la course au large qu'il a débuté sa carrière de photographe. Il a alors côtoyé les plus grands skippers (Loïc Peyron, Michel Desjoyeaux, Vincent Riou et Jean le Cam...) notamment pour de nombreuses éditions du Vendée Globe ou de la Route du Rhum et a immortalisé leurs exploits. "A cette époque, quand on s'entendait bien avec un skipper, on bossait avec lui", explique-t-il. "Maintenant c'est différent, c'est le monde de la communication qui a pris le pas".

L'expérience des Terres Australes

Benoît Stichelbaut aime photographier la Bretagne, là où il vit. Mais parfois, sa soif de voyages et de découvertes prend le dessus. L'un des derniers en date, son voyage en avril 2018 à bord du Marion Dufresne, le navire qui ravitaille les équipes qui travaillent dans les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), ces terres du bout du monde isolées des zones habitées. Un voyage de quatre semaines dont il a fait un livre, Voyage dans les Terres Australes à bord du Marion Dufresne (éditions E/P/A) écrit par Pierre-François Bonneau et illustré par ses photos spectaculaires. "C'est très différent de ce que je fais d'habitude C'est du reportage avec des prises de vue tous les jours pendant quatre semaines. Ce qui est assez rare pour un photographe indépendant comme moi".