Fanny Ardant accueille un réfugié afghan dans "Ma France à moi", diffusé en avant-première au Festival du Film d'Angoulême
Le Festival du Film Francophone d'Angoulême a diffusé en avant-première "Ma France à moi" réalisé par Benoit Cohen avec dans le rôle principal : Fanny Ardant. Tiré d'une histoire vraie, ce long métrage raconte l'histoire d'une bourgeoise parisienne qui accueille un réfugié afghan. En salles dès le 20 décembre prochain.
France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l'est parisien. Lorsqu'elle entend parler à la radio d'une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles pouvant les accueillir, elle franchit le pas. C'est alors que Reza, un migrant afghan débarque dans sa vie. Voilà le pitch du dernier film Ma France à moi réalisé par Benoit Cohen.
Dans le rôle de la femme bourgeoise qui ouvre sa porte à un réfugié, Fanny Ardant. L'actrice a été séduite par ce personnage ambivalent et complexe. "J'aimais bien l'idée de jouer une femme mais qui n'était pas une sainte, ou comme une sorte de prosélytisme de la bien-pensance, donc j'aimais cette contradiction, ce côté fort et en même temps fragile. Quand petit à petit, elle pouvait s'opposer à ce jeune homme et en même temps le rendre fort, plutôt que d'être toujours dans le côté compatissant" explique la comédienne.
Une fiction adaptée d'une histoire vraie racontée dans un livre
Ma France à moi, réalisé par Benoit Cohen traite de l'accueil des migrants, un sujet sensible toujours d'actualité. Un choix qui n'est pas le fruit du hasard puisque ce long métrage est directement adapté de son roman Mohammad, ma mère et moi, paru aux éditions Flammarion en 2018. Dans ce récit singulier, Benoit Cohen raconte l'histoire de sa propre mère qui a elle-même accueilli un migrant, venu lui aussi d'Afghanistan.
Si l'ouvrage décrit avec beaucoup d'humour le chemin exaltant et complexe qu’est la rencontre de l’autre et s’interroge sur ce que donner veut dire, Benoit Cohen s'est permis de prendre quelques libertés pour l'adapter au cinéma. "Il y a beaucoup de différences entre le livre et le film. Dans le livre, tout le monde il est beau, tout le monde est gentil. Et là on a tordu un peu tout ça pour en faire quelque chose de plus grinçant. Mais au bout du compte, il y a quand même un sujet, un message" explique-t-il.
Le tout jeune comédien afghan Nawi Elahm qui débute au cinéma dans le rôle du jeune migrant ne cache pas sa fierté de partager l'affiche avec Fanny Ardant. Une actrice généreuse. "Elle avait son propre plaisir. Les gens qui ont joué et tourné avec Fanny Ardant savent de quoi je parle. Elle m'a aidé vraiment pendant le tournage, c'était génial " s'exclame-t-il. La comédienne qui se faisait rare sur le grand écran est de retour cet automne avec des choix très éclectiques. Cette année, le public la découvrira non seulement dans le rôle de France mais elle sera également à l'affiche de la comédie Cramée aux côtés de John Malkovitch et Emilie Dequesnne qui sortira en salles dès le 1er novembre.
"Ma France à moi" de Benoît Cohen avec Fanny Ardant en salles le 20 décembre.
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