Festival d'Avignon : la CGT spectacle appelle les artistes à refuser de jouer si Rachida Dati s'y rend
Le syndicat a appelé à la démission de la ministre, notamment à cause de "coupes budgétaires" aux "effets catastrophiques" sur le spectacle vivant.
La CGT spectacle, premier syndicat du secteur culturel, a appelé jeudi 3 juillet les artistes, techniciens et personnels administratifs ou d'accueil à "refuser de jouer" au Festival d'Avignon si la ministre de la Culture Rachida Dati "s'affichait" dans la Cité des papes.
Le syndicat est entré en guerre ouverte avec la ministre fin juin en appelant à sa "démission", pour une multitude de griefs, dont principalement "des coupes budgétaires" aux "effets catastrophiques" pour le spectacle vivant.
"Un préavis de grève préventif a d'ores et déjà été déposé pour la période du festival", du 7 au 26 juillet, a précisé le syndicat. Face à l'appel à la démission, l'entourage de Rachida Dati, interrogé par l'AFP, avait dénoncé fin juin "un tract politique" et des inexactitudes. La ministre soutenait sur France Inter début mai qu'il n'y avait "pas eu de coupes budgétaires au ministère de la Culture".
La réforme de l'audiovisuel public rejetée
Les soucis se sont accumulés pour elle depuis. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a rejeté, fin juin, son recours contre le Parquet national financier (PNF), qui réclame qu'elle soit jugée pour corruption avec l'ex-patron de Renault Carlos Ghosn. La décision de la renvoyer devant un tribunal correctionnel reviendra à des juges d'instruction.
Par ailleurs, Rachida Dati défend une réforme de création d'une holding unique pour l'audiovisuel public qui suscite une forte opposition des salariés. Celle-ci a été rejetée mardi 1er juillet par l'Assemblée nationale, la gauche et le Rassemblement national votant contre en même temps une motion empêchant son examen.
Cette réforme "n'est pas rejetée, elle continue", a affirmé jeudi 3 juillet à l'AFP Rachida Dati lors d'un déplacement à Suresnes (Hauts-de-Seine), peu après que la proposition de loi eut été approuvée en commission au Sénat.
À regarder
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter