"C'est très réaliste, avec des risques de descentes de police" : "Schedule 1", ce jeu de gestion qui vous met dans la peau d’un dealer de drogue

Depuis un mois, un nouveau jeu PC cartonne sur les plateformes d’achats. "Schedule 1" a séduit des centaines de joueurs par son graphisme simple, son sujet, mais aussi son concept, puisqu’il est question de gestion d’une entreprise pas comme les autres.

Article rédigé par Claire Guédon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Image extraite du jeu "Schedule 1" (CAPTURE D'ECRAN)
Image extraite du jeu "Schedule 1" (CAPTURE D'ECRAN)

Le concept de Schedule 1 est simple : un jeu de simulation où il faut planter, cultiver, récolter puis vendre. Mais il n’est pas question, dans ce jeu PC, de blé ou de carottes, plutôt d’une plante… mais illégale. "Le but du jeu, c'est de faire pousser de la drogue et de la revendre, clairement", explique Andy, qui a téléchargé Schedule 1 peu de temps après sa sortie. 

Développé par un Australien et sorti sur la plateforme de téléchargement Steam le 24 mars dernier, ce jeu de gestion vous glisse dans la peau d’un dealer de drogue, qui doit cultiver son propre cannabis, trouver une clientèle, améliorer ses installations. "C'est très réaliste parce qu’il y a aussi des risques de descentes de police", explique Andy. En cas d’arrestation, le personnage doit payer une amende et certains de ses "biens" sont saisis. Le joueur a aussi le choix de fabriquer des drogues dures, de la cocaïne ou même de la méthamphétamine. 

Le jeu "Schedule 1" est disponible depuis mars 2025 (CLAIRE GUEDON / RADIO FRANCE)
Le jeu "Schedule 1" est disponible depuis mars 2025 (CLAIRE GUEDON / RADIO FRANCE)

Un sujet totalement illégal, mais qui a séduit des centaines de milliers de joueurs et rassemblé jusqu’à 450 000 connexions simultanés. Et si Andy reconnaît la dimension immorale du jeu puisqu'il y a "aussi la possibilité de mener une guerre de territoire avec des concurrents", ce qu’il apprécie surtout, c’est le fait de gérer une entreprise. "Niveau éthique, ça reste un jeu vidéo", souligne le joueur.

"Il y a le côté progression de carrière, comme dans beaucoup de jeux."

Andy

à franceinfo

"Petit à petit, on grandit, on a accès à des nouvelles options", énumère Andy, qui montre sur son écran un magasin virtuel où il peut acheter différentes installations. Comme souvent dans les jeux de gestion, il faut aussi faire des choix d’investissement, comme des améliorations de matériel, ou de recrutement d’autres dealers. "Il y a un peu de réflexion, de stratégie à adopter, plus le côté ludique qui va avec", reconnaît Andy, qui est un grand consommateur de jeux de simulation et de gestion.

Un concept qui plaît et qui ne date pas d’hier. En 1989 sortait SimCity, où le joueur devait développer et gérer sa propre ville pour y attirer des habitants. Depuis, il n’a cessé d’être décliné, avec, par exemple, Farming Simulator ou encore Supermarket Simulator

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