Jeux vidéo : Mario, la mascotte qui traverse les générations
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Quatre décennies après sa création, le plombier moustachu de chez Nintendo continue de passionner les joueurs, toutes générations confondues. Une franchise lucrative qui a rapporté plus de 50 milliards d'euros à l'entreprise japonaise.
Mario a 40 ans et il a toujours le même pouvoir : tisser du lien manette en main. Dans la famille Basdevant, on s'envoie carapaces et bananes de père en fils. Entre Mario et Frédéric, le père, c'est l'affaire de trois générations : "C'est mes parents qui m'ont initié au jeu vidéo. Dans les années 1980, ils m'ont acheté ma première console. De là, ils se sont pris un peu au jeu et se sont mis à jouer. Ils m'ont fait découvrir de nouveaux jeux. À chaque fois, ils revenaient avec une nouvelle cartouche à la maison."
À l'origine, un simple jeu à défilement horizontal où Mario doit sauter pour esquiver les ennemis et sauver une princesse. Un principe simple, une musique inoubliable. La technologie évolue, Mario passe en trois dimensions, change de galaxie et défie un T-Rex. Désormais, le plombier s'invite jusque dans les rues de Tokyo, dans des parcs d'attractions et même au cinéma. C'est le gros succès du box-office 2023 en France.
Une affaire d'ayant droit
Quel est donc le secret d'une telle réussite ? "Ça reste soft, ce ne sont pas des trucs de guerre, c'est dans ce sens-là que je préfère ça à un autre jeu", souligne une mère de famille. "Avant même que je sois né, il y avait Mario. Quand je partirai, il y aura Mario", estime un jeune homme.
Dans l'entrepôt de Florent Gorges collectionneur et historien du jeu vidéo, la mascotte de Nintendo occupe une place centrale. Borne d'arcade des années 1990, flipper à l'effigie de Mario, et la fameuse cartouche d'origine. "Super Mario est né sur ce format-là. C'est la cartouche japonaise d'une console qui s'appelle la Famicom. À la base, Nintendo avait l'ambition de faire un jeu Popeye, sauf que l'ayant droit américain a refusé de céder sa licence à Nintendo, donc Nintendo a gardé le jeu tel quel, ils ont juste changé les personnages et c'est ainsi que Popeye est devenu en réalité Mario", explique-t-il.
Un ayant droit qui a dû s'en mordre la moustache. La franchise Mario a rapporté plus de 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires à Nintendo.
À regarder
-
Chevaux mutilés : deux ans de prison ferme pour l'agresseur
-
A Dublin, les drones livreurs envahissent le ciel
-
Sauvetage d'un pêcheur : une nuit accroché à un poteau
-
Que valent les astuces de grand-mère ?
-
Braquage : 25 malfaiteurs à l'assaut d'une bijouterie
-
B. Netanyahou : sa déclaration choc à l'ONU
-
Guerre Israël-Hamas : "Ces deux peuples ne pourront plus jamais vivre ensemble !"
-
Pourquoi on doit garder du cash chez soi ?
-
Ingérences russes en Moldavie
-
À 12 ans, il porte plainte contre Roblox
-
Survol de drones : l'inquiétude grandit au Danemark
-
Gaza : la route de l'exode
-
Pourquoi ce bébé girafe est une bonne nouvelle
-
Marie-Céline Bernard, pionnière du rugby féminin en France
-
Une centaine d'agriculteurs manifestent devant le château de Versailles
-
"Faites des parents" : une campagne pour le don de gamètes
-
Cette alerte a sauvé une ado
-
Un Polonais devient le premier alpiniste à descendre l'Everest à ski sans oxygène
-
L'Oktoberfest à Munich comme si vous y étiez
-
Condamnation de Nicolas Sarkozy : "C'est le pays tout entier qui va être éclaboussé !"
-
Opérations ratées : un ophtalmo visé par plusieurs plaintes
-
Ingérence russe : les élections moldaves sous surveillance
-
Pourquoi faut-il avoir de l'argent liquide chez soi ?
-
Etat palestinien : Benyamin Nétanyahou prépare sa riposte à l'ONU
-
Nicolas Sarkozy : comment va-t-il purger sa peine ?
-
Décès au KFC : un corps découvert aux toilettes au bout de 30h
-
N. Sarkozy condamné : l'ancien président ira en prison
-
Braquage impressionnant dans une bijouterie en Californie
-
L’ancien président Nicolas Sarkozy ira en prison
-
Malfaçons : 38 degrés toute l'année chez eux
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.