Agression contre Salman Rushdie : l'écrivain a perdu la vue d'un œil et l'usage d'une main
Le 12 août 2022, Salman Rushdie était poignardé à plusieurs reprises par un homme alors qu'il s'apprêtait à s'exprimer lors d'une conférence aux Etats-Unis. L'écrivain britannique conservera de très graves séquelles de l'agression, d'après son agent Andrew Wylie.
Poignardé en août aux Etats-Unis, l'écrivain britannique Salman Rushdie a depuis perdu la vue d'un oeil et l'usage d'une main, entre autres graves séquelles, a indiqué son agent au quotidien espagnol El Pais. "Il a perdu la vue d'un oeil... Il a eu trois blessures graves au cou. Il est handicapé d'une main car les nerfs de son bras ont été sectionnés. Et il a environ 15 autres blessures à la poitrine et au torse", a déclaré Andrew Wylie dans un entretien au journal espagnol publié ce week-end.
"C'était une attaque brutale mais il va vivre"
"Ses blessures étaient très profondes (...) C'était une attaque brutale" mais "il va vivre", a-t-il ajouté, détaillant ainsi pour la première fois l'état de santé de l'écrivain depuis plusieurs semaines, sans indiquer s'il se trouve toujours à l'hôpital.
Le 12 août, Salman Rushdie s'apprêtait à s'exprimer lors d'une conférence dans le nord de l'Etat de New York (nord-est) quand un homme a fait irruption sur scène et l'a poignardé à plusieurs reprises, notamment au cou et à l'abdomen. Évacué en hélicoptère vers un hôpital, l'auteur des Versets sataniques avait dû être brièvement placé sous respirateur avant que son état s'améliore.
Attaque saluée par des extrémistes
Le principal suspect, Hadi Matar, Américain d'origine libanaise alors âgé de 24 ans, avait été arrêté immédiatement après les faits et a plaidé non-coupable lors de son procès qui s'est ouvert mi-août devant un tribunal de Mayville, dans l'Etat de New York. L'attaque avait choqué en Occident - le monde culturel s'est notamment rassemblé aussitôt pour rendre hommage à l'auteur agressé - mais avait été saluée par des extrémistes de pays musulmans comme l'Iran ou le Pakistan. L'écrivain est poursuivi depuis 33 ans par une fatwa du Guide suprême iranien le condamnant à mort.
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