Emmanuelle Khanh lance une capsule en maille pour son retour en prêt-à-porter
Mannequin pour des maisons de couture à la fin des années 50, Emmanuelle Khanh lance sa marque en 1969 en revendiquant une mode "à porter". Après une pause dans les années 2000, la maison se relance avec les accessoires. Une capsule maille pour l'automne-hiver 2016-17, signée du directeur artistique Sam Attyé et supervisée par la créatrice, voit le jour signant son retour au prêt-à-porter.
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"La maison a toujours entretenu de bonnes relations avec la créatrice partie en 1997. La relance du prêt-à-porter est une étape importante et il nous a paru important de lui demander d'apporter sa touche sur cette capsule de maille, matière qu'elle a toujours adorée. Elle a dessiné les premières esquisses (ajoutant des épaulettes et des volumes cintrés...). Ces réunions ont permis des créations identitaires et, en même temps, modernes avec le travail de notre jeune équipe de style. La créatrice a passé une semaine avec le directeur artistique dans l'usine pour le choix des fils, des volumes et des couleurs… Une expérience passionnante qui va être renouvelée avec une capsule pour le printemps-été 2017, consacrée à nouveau à un mono produit" explique Didier Marder, le directeur général.
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"La maille a toujours été au centre de la collection prêt-à-porter d'Emmanuelle Khanh dans les années 70 et 80, car synonyme de confort, de douceur et de couleurs joyeuses mais aussi pour la liberté de mouvements et l'aisance qu'elle permet. C'était la matière idéale, déjà, pour les femmes actives des 70s... Cette expérience, passionnante et enrichissante, a suscité beaucoup d'intérêt chez certains acheteurs qui avaient oublié l'ADN prêt-à-porter de la marque".
Fidèle au caractère singulier, audacieux et libre de la maison, la capsule automne-hiver 2016 capture l’essence d’un esprit historique en le mêlant à des visions neuves et des techniques plus modernes. Inspirée par une féminité nouvelle, revue, c’est une ligne de pulls confortables, de total looks pyjamas qui tranchent avec les pantalons fuselés, évasés et même fendus. Les laines sont mélangées, vierges ou angora, les touchés sont soyeux et les volumes réconfortants portent la signature Emmanuelle Khanh, exagérés, épaulés et francs.
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"C'est une capsule de cinq pièces et de deux pantalons en maille avec un manteau. Un petit vestiaire pour un premier hiver douillet".
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"La direction de la maison a ce souci permanent d'un respect de l'ADN de la marque, toujours chic, différent en restant moderne. C'est la base du développement et du succès des lunettes. Elle reste la même pour cette suite de capsules si l'on peut dire ! La qualité des matières nobles et le Made in France font aussi partie des recettes de composition de la capsule comme de la nouvelle histoire du prêt-à-porter Emmanuelle Khanh dont la maison commence l'écriture", souligne encore Didier Marder.
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Sam Attyé à la direction artistique
Né au Sénégal de parents libanais, Sam Attyé arrive à Paris à 17 ans pour étudier le commerce du luxe et de la mode entre la Sorbonne, Sup de Luxe et l’école de la Fondation Cartier. La féminité est au centre de ses inspirations et devient le thème récurrent de ses créations. En 2011, il crée Simoné Sauvage, marque de prêt-à-porter féminin. En 2015, Didier Marder, DG de la marque Emmanuelle Khanh, lui confie la direction artistique./2019/04/12/sam_titre-1.jpg)
Emmanuelle Khanh, de mannequin à créatrice de mode
C’est une jeune fille élancée, la vingtaine insolente, au charisme intrigant. Elle est mannequin chez Balenciaga et Givenchy. En cette fin des années 50, elle défile et fréquente un Paris qui l’inspire. Au début des années 60, elle dessine ses premiers motifs et crée ses premiers tissus pour Missoni ou Cacharel. A cette époque, la mode explose et libère les corps mais elle est alors réservée à une élite bourgeoise, parisienne et privilégiée. Emmanuelle devient Madame Khanh en se mariant avec le designer Quasar Khanh./2019/04/12/emmanuellere-2.jpg)
Au milieu des années 1970, la créatrice crée sa ligne de lunettes dont les montures en acétate épais aux proportions nouvelles sont larges et carrées. Jusqu’à la fin des années 1990, elle continue son ascension. A la fin des années 2000 un groupe hollandais réveille la marque avec à sa tête Didier Marder, ancien de LVMH. Modernisée, Emmanuelle Khanh relance ses lunettes puis ses accessoires avec les collaborations des mêmes usines d’Oyonnax (Jura-France) qui ont fait son succès.
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