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"Immense tristesse" : Mylène Farmer s'exprime après l'annulation de ses deux shows au Stade de France

"J'attendais ce moment hors du temps pour partager avec vous cette émotion, ce vertige unique que vous seuls êtes capables de procurer", affirme Mylène Farmer dans un communiqué publié à la suite de l'annulation de ses concerts.

franceinfo Culture avec AFP

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 01/07/2023 15:29

Temps de lecture : 1min

Mylene Farmer, le 9 juillet 2021, avant le dîner du Trophée Chopard lors du 74ème Festival de Cannes à Cannes. (KATE GREEN / GETTY IMAGES EUROPE)

Mylène Farmer a fait part de son "immense tristesse" après l'annulation de ses deux concerts au Stade de France, vendredi 30 juin et samedi 1er juillet, en raison des émeutes liées à la mort de Nahel, son équipe cherchant à "trouver de nouvelles dates".

"J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer [paroles de son morceau "Rêver"]. J'attendais ce moment hors du temps pour partager avec vous cette émotion, ce vertige unique que vous seuls êtes capables de procurer. Immense tristesse. Je vous aime", écrit la mégastar dans un communiqué.

"Toutes les pensées de Mylène Farmer vont à celles et ceux qui se réjouissaient de vivre avec elle, ces deux soirées (...) et qui avaient organisé leurs transports et leurs logements parfois depuis près de deux ans", poursuit son management. Certains fans campaient depuis près d'une semaine devant le Stade de France pour avoir les meilleures places devant la scène.

"Trouver de nouvelles dates"

Les équipes de l'interprète de Désenchantée sont "en train de chercher les meilleures possibilités pour essayer de trouver de nouvelles dates, proposer des solutions même si chaque nouvelle journée reste une inconnue", peut-on encore lire.

L'annonce de l'annulation des deux shows au Stade de France avait été faite vendredi 30 juin en milieu d'après-midi par la préfecture de Seine-Saint-Denis, quelques heures avant le premier spectacle, le second étant prévu samedi.

Selon une source policière, ces annulations ont été décidées à la demande des élus du département. Les violences urbaines ont été importantes en Seine-Saint-Denis, où "quasiment toutes les communes" ont été touchées, avait indiqué une source policière à l'AFP.