Lara Fabian présente son 17ᵉ album, "Je suis là ", au "13 Heures" de France 2

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min - vidéo : 9min
Article rédigé par France 2 - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Invitée vendredi 12 septembre, la star a évoqué l’histoire intime et sincère de ce projet, accompagné d'une tournée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Julian Bugier : Comment est-ce qu’on se sent avant d’attaquer une nouvelle tournée ? Excitée, un peu stressée ?

Lara Fabian : Dans ce cas-ci, je suis particulièrement heureuse, dans la gratitude. Trente, trente-cinq ans après… C’est un vrai cadeau de pouvoir faire une telle tournée, avec de tels musiciens, devant un tel public. Je le vis comme un vrai privilège.

Julian Bugier : Ça vous a manqué ? Avant le dernier album, c’était il y a six ans. C’est long, six ans ?

Lara Fabian : Oui, mais j’ai beaucoup tourné ailleurs. Après, en France, ça faisait un moment que je n’étais pas venue, donc je savoure vraiment ce moment, cette reconnexion.

Julian Bugier : 17e album, Je suis là. Vous avez fait appel à plein d’amis, Vianney, Slimane, Vitaa… Mais votre voix, c’est ce qui ressort quand on parle aux gens. Ça fait plaisir, non ?

Lara Fabian : Et comment ! D’autant plus que c’est quelque chose avec lequel on naît un peu… Comme avec les yeux bleus ou de très longues jambes. Parfois, on reçoit ces compliments presque comme si c’était un accident.

Julian Bugier : Il y a beaucoup de vous dans ces chansons. On y trouve de la résilience, de l’émotion… Presque un antidote aux mauvaises nouvelles. Ça donne la pêche de vous écouter.

Lara Fabian : Avec cet album, je voulais me raconter avec transparence, parler de transmission, de certains sujets très personnels. Mais toujours pour offrir à ceux qui écouteront l’opportunité de s’en servir. Quand on a écrit Je suis de toi avec Vianney ou Je t’ai cherché avec Slimane, on s’est dit : "Et si quelqu’un avait besoin de ces mots pour se guider, comment les écrirait-on ?"

Julian Bugier : Vous dites aussi : "Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma vie, dans ma peau, en harmonie avec moi-même." Cela donne ces chansons très personnelles, où vous parlez d’amour, de proches, mais aussi de vos problèmes d’alimentation… Qui toucheront sûrement les plus jeunes.

Lara Fabian : Oui. Quand on écrit des chansons sans chercher à s’autoguérir, mais parce qu’on a fait tout ce chemin, elles prennent une autre dimension. Elles deviennent des lettres ouvertes… Et surtout des lettres offertes.

Julian Bugier : Vous parliez de la magie de votre carrière. Ce qui frappe chez vous, c’est votre simplicité. Vous êtes une grande artiste, chantez dans le monde entier, 25 millions d’albums vendus… Et pourtant vous restez accessible. Est-ce lié au souvenir de la petite fille de 7 ans qui disait à son papa : "Mon rêve, papa, c’est de devenir chanteuse" ?

Lara Fabian : Absolument. Mes parents ont été une équipe incroyable tout au long de ce périple. Je crois que cette simplicité et cette humanité viennent du fait qu’une part de moi continue à être émerveillée, à se dire : "Mais vraiment, je viens de là et j’ai fait tout ce voyage." J’ai vécu mille vies, Julien… Des choses incroyables. Alors oui, ce que vous remarquez, c’est sans doute parce que je vis encore tout ça un peu comme un rêve éveillé.


Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.