La chanson "Baby Shark" n'est pas un plagiat, conclut la Cour suprême sud-coréenne

Un compositeur new-yorkais qui revendiquait la paternité du rythme et de la ligne de basse du célèbre morceau, adapté d'une chanson traditionnelle, a une nouvelle fois été débouté.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une capture d'écran du clip de "Baby Shark Dance". (THE PINKFONG COMPANY / YOUTUBE)
Une capture d'écran du clip de "Baby Shark Dance". (THE PINKFONG COMPANY / YOUTUBE)

C'est l'un des titres les plus connus sur internet. La chanson pour enfants Baby Shark ne relève pas du plagiat, a tranché la Cour suprême de Corée du Sud, jeudi 14 août. Cette décision confirme celle d'un tribunal de première instance qui avait débouté un compositeur américain.

En 2019, le New-Yorkais Johnny Only avait ainsi intenté une poursuite à Séoul en invoquant que la start-up éducative sud-coréenne SmartStudy avait copié des éléments d'un de ses titres, Baby Shark Song, sorti en 2011, notamment sa ligne de basse et son rythme. Il réclamait une indemnisation de 30 millions de wons (environ 18 500 euros). SmartStudy, désormais connue sous le nom de The Pinkfong Company, avait rétorqué que sa version était une adaptation d'une chanson traditionnelle pour enfants d'Amérique du Nord, non protégée par le droit d'auteur.

Avec ses paroles entraînantes "Baby Shark doo doo doo", la vidéo intitulée "Baby Shark Dance" est la plus regardée de l'histoire de la plateforme de vidéos YouTube, avec plus de 16 milliards de vues. C'est environ le double de Despacito, de Luis Fonci, ou de la chanson pour enfants Wheels on the Bus.

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