L'actrice Cate Blanchett dans un clip du nouvel album des Sparks
Le duo californien sort le 26 mai son 26e album studio, "The Girl is Crying in her Latte", et s'offre Cate Blanchett dans un clip.
Cate Blanchett dans un clip, dans un morceau intitulé Veronica Lake du nom d'une star hollywoodienne : le 7e art n'est jamais loin des Sparks, orfèvres américains de la pop. Oui, c'est bien l'actrice australo-américaine qui se déhanche, dans un costume jaune canari, écouteurs sur les oreilles, au premier plan dans la vidéo de The girl is crying in her latte.
C'est le premier single sorti et la chanson-titre du 26e disque Veronica Lake du nom d'une star hollywoodienne, à paraître vendredi, des deux frangins de Los Angeles, infatigables après plus de 50 ans de carrière.
Et tout est parti d'une rencontre en loges aux César début 2022, où le duo de musiciens était présent pour Annette de Léos Carax, film qui a décroché cinq trophées dont ceux de la meilleure réalisation et de la meilleure musique originale pour les Sparks. Cate Blanchett y recevait un César d'honneur.
"Quelqu'un frappe à la porte, entre, elle ressemble à Cate Blanchett, se présente, c'est elle (rires), et elle nous dit qu'elle est fan des Sparks depuis sa jeunesse en Australie, elle, une des meilleures actrices du monde, on était tellement flattés", se souvient pour l'AFP Russell Mael, dans une interview par visio-conférence.
Part de mystère
"On a gardé le contact et, pour la première vidéo de l'album, on l'a appelée en lui disant qu'elle pourrait faire ce qu'elle voulait sur ce clip, de toute façon, on savait que ce serait génial et, après trois prises, c'était fait", poursuit le chanteur des Sparks (son frère Ron écrit les paroles et compose aux claviers).
La comédienne, qui a fait la couverture du magazine Time consacré aux femmes de l'année, s'est fondue sans problème dans l'univers décalé de ces pétillants septuagénaires. A l'arrière-plan, on voit Russell, pull orné du mot "beurre" en français, tandis que Ron arbore son expression absente favorite. Russell affirme que Cate Blanchett a aimé la part de mystère de cette chanson sur cette "fille qui pleure dans son café latte" sans qu'on sache bien pourquoi.
Star hollywoodienne des années 40
Quand ils étaient mômes, leurs parents amenaient les futurs Sparks au cinéma, parfois en plein milieu d'un film, à eux d'imaginer le début. D'où cette écriture qui incite l'auditeur à "donner ses impressions", comme le dit Russell. Une chanson de ce nouveau disque, Veronica Lake, porte le nom d'une star d'Hollywood à la carrière météorique dans les années 1940, avant une fin tragique.
Russell cite, parmi ses films favoris de cette blonde iconique, This gun for hire ("Tueur à gage"), The blue Dahlia ("Le dahlia bleu"), mais aussi I married a witch ("Ma femme est une sorcière") qui "prouve qu'elle était aussi à l'aise dans le dramatique que dans le comique".
A propos d'âge d'or d'Hollywood, une autre nouvelle chanson, Take me for a ride, fait défiler les images d'un polar, avec un fugitif nommé Johnny et une certaine Laura au volant d'une Chevy, voiture américaine mythique produite dès les années 1950.
Nouveau film musical
Les Sparks préparent un nouveau film musical, dont ils ne laissent filtrer que le titre de travail X Crucior. "On était tellement heureux après Annette, qui a nous menés sur le tapis rouge du festival de Cannes, aux César, on voulait continuer", se contente de lâcher Russell. Une belle revanche car le 7e art fut jusque-là source de désillusions. Les Sparks auraient dû jouer dans un film de Jacques Tati et participer à l'adaptation d'un manga avec Tim Burton. Deux projets avortés.
La France leur réserve un beau clin d'oeil le 13 juin pour leur concert à Paris au Grand Rex, salle de concerts mais aussi cinéma à la grandiose façade Art Déco. "J'ai regardé sur internet, j'ai hâte d'y être", souffle Russell.
"The girl is crying in her latte" (Virgin Records/Universal). Sortie le 26 mai.
En concert au Paloma, Nîmes, le 4 juin, à l’Espace Julien, Marseille, le 5, au Grand Rex, Paris, le 13 juin.
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