Michael Jackson : 7 choses à savoir sur "Xscape"
Baptisé "Xscape", le second album posthume de Michael Jackson sort lundi en France (mardi aux Etats-Unis). Tout ce qu'il faut savoir sur ce disque évènement, publié cinq ans après la mort du Roi de la pop.
/2021/12/14/61b8b992ac9d6_laure-narlian.png)
/2019/04/11/xscapeok.jpg)
2. Des chansons inédites jusqu'à un certain point. Officiellement, "Xscape" est constitué de huit chansons inédites de Michael Jackson. Inédites car jamais commercialisées jusqu'ici. Mais comme pour d'autres stars de la musique (on pense par exemple à Jimi Hendrix) les fans purs et durs en connaissent déjà six, qui ont déjà émergé sur internet sous une forme ou sous une autre, de façon illégale. Par exemple, "Do you know where your children are?" et "Slave to the rythm" issues des sessions de l'album "Dangerous" ou "Xscape" enregistré à l'époque d'"Invincible". En revanche, ils ne connaissent pas les versions de ce nouvel album, produites ces derniers mois. Ils pourront en tout cas se dispenser d'acheter la version Deluxe de l'album qui contient justement les versions originales (et non achevées) des chansons.
3. Une voix trafiquée le moins possible. "Michael", le premier album sorti après la mort de Bambi, avait été étrillé par la critique et par les fans. En cause notamment le trafic monstrueux et maladroit sur la voix. Cette fois, les producteurs ont pris le soin de conserver la voix de Jackson la plus intacte possible. Et même de la mettre en avant. Dès septembre 2013, annonçant qu'il travaillait sur cet album, Timbaland expliquait : "il est nécessaire de la rendre (la voix de Michael) un peu plus actuelle mais il ne faut pas perdre l'essence de ces inédits". Quant à L.A. Reid, il avait clairement affiché aux producteurs son exigence : laisser la voix de Michael intacte. "Je voulais que la voix de Michael soit pure et brute, pas coupée en petits morceaux."
4. La critique mitigée mais plutôt positive. La critique internationale se montre globalement plutôt clémente envers "Xscape", sans pour autant crier au chef d'oeuvre. "On ressent immédiatement que beaucoup de temps (et d'argent) a été passé sur ses chansons et qu'on a pris soin de les montrer sous la meilleure lumière possible", écrit le quotidien britannique The Guardian, qui juge que "dans l'ensemble ces chansons méritent d'être entendues". "L.A. Reid et Timbaland se sont assurés que les atouts durables de Jackson en tant que chanteur soient préservés sur le disque, apportant des textures modernes sans noyer les parties vocales ou la structure générale des chansons", juge USA Today. "L'album est plus impressionnant qu'attendu", mais "une question se pose : si ces chansons n'étaient pas assez bonnes pour être publiées à l'époque, pourquoi le seraient-elles aujourd'hui ?", demande toutefois la BBC. Le critique du New York Times tranche lui aussi dans le vif, estimant que "les intentions originelles de Michael Jackson sont mortes avec lui. Ce qui reste, ce sont des ondes sonores". 6. Michael Jackson est le "mort" le plus rentable de l'industrie musicale. Parler d'un artiste comme le ferait un financier vous choque ? C'est pourtant la (triste) réalité. Selon le magazine américain Forbes, qui tient le compte des plus gros revenus planétaires, Michael Jackson est la célébrité décédée ayant "gagné" le plus d'argent dans le monde l'an dernier. Ses héritiers ont empoché 160 millions de dollars en 2013 (après 145 millions de dollars l'année précédente et 170 millions de dollars en 2011), grâce notamment aux deux spectacles que le Cirque du Soleil lui a consacrés.
7. D'autres albums de Michael Jackson dans les cartons. Compte tenu du chiffre ci-dessus et sachant que Sony a signé en mars 2010 un juteux contrat avec les ayants droits de Michael Jackson, on peut s'attendre à la sortie de nouveaux albums d'"inédits" dans les années à venir. Michael Jackson, très exigeant, ne gardait en effet pour ses albums que la crème de la crème. Pour un album d'une dizaine de chansons, il pouvait en enregistrer soixante-dix. Des wagons de chansons n'ayant pas trouvé grâce à ses yeux tout au long de sa carrière dorment donc encore dans des cartons. Elles ne vont pas prendre la poussière longtemps. Car Sony compte bien rentabiliser les 250 millions de dollars qu'elle a mis sur la table. Business is business.
Le tracklisting de "Xscape"
À regarder
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter