Succès du premier festival Lollapalooza à Paris, une seconde édition en 2018
110.000 festivaliers au rendez-vous, des moyens colossaux pour les protéger, des concerts qui ont ravi le public et même un zeste de polémique : au vu du succès de cette première édition, une deuxième suivra l'an prochain.
L'objectif espéré par l'organisateur Live Nation France de 120.000 personnes en deux jours n'a pas été atteint, au terme de ce deuxième jour qui présentait une affiche plus attractive que la veille, avec les Red Hot Chili Peppers, Pixies, DJ Snake ou encore IAM. La satisfaction prédominait chez les organisateurs. Ils veulent faire de Lollapalooza, ce festival itinérant américain, vieux de 26 ans, qui s'exporte à travers le monde (Chicago, Buenos Aires, Sao Paulo, Santiago, Berlin), un rendez-vous annuel et pérenne à Paris. Au vu du succès de cette première édition, une deuxième suivra en 2018.
Et ce malgré la pique lancée samedi par l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, déplorant "l'invasion de multinationales américaines sur la vie musicale française". "Live Nation étend son empire sur l'organisation de concerts en France et en particulier à travers le festival Lollapalooza. Le groupe américain AEG, déjà scandaleusement présent dans le capital de Bercy rachète Rock en Seine tout en bénéficiant des subventions locales", déplorait-il.
filiale de Live Nation.
Ferveur anglo-saxonne
Sur site, l'ambiance était bon enfant et il fallait la réplique de la Tour Eiffel, de cinq bons mètres de haut, posée au milieu du parcours pour rappeler qu'on était bien à Paris. Avec pour moitié de festivaliers étrangers, le français se faisait peu entendre dans les files d'attente devant les nombreux bars et stands de restauration bondés.
Dispositif de sécurité renforcé
Le public a pu apprécier les énormes moyens mis en oeuvre pour assister à la cinquantaine de concerts programmés en 48 heures. Trois écrans géants pour entourer les deux grandes scènes principales, un accès au site particulièrement fluide et un dispositif de sécurité très renforcé.Outre les nombreux agents de sécurité présents parmi la foule, des patrouilles policières munies de fusils d'assaut ont fait des rondes dans les travées extérieures, où se trouvent les loges, les zones VIP, les personnels techniques. Tout autour de l'hippodrome, des fourgons de police étaient disposés pour faire des barrages filtrants, et des contrôles de voitures, de sacs, avec des chiens étaient effectués.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter