P. Diddy sollicite une grâce présidentielle auprès de l'administration Trump
Dans une récente interview, Donald Trump a déclaré qu'il serait "plus difficile" d'accorder une grâce à l'artiste américain qui s'était montré "très hostile" envers lui quand il s'est présenté à l'élection présidentielle.
Le magnat du hip-hop P. Diddy, acquitté il y a un mois de trafic sexuel, mais reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution après un procès très médiatisé à New York, cherche à obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump, a indiqué son avocate mardi 5 août. "Nous avons eu des contacts et des conversations au sujet d'une grâce", a expliqué Nicole Westmoreland lors d’une interview accordée à la chaîne américaine CNN (lien en anglais).
Donald Trump a récemment indiqué qu'il était peu probable qu'il gracie Sean Combs, le vrai nom de l'artiste, lors d'une interview accordée à Newsmax (lien en anglais) la semaine dernière, rappelle CNN. "J'étais très ami avec lui, je m'entendais très bien avec lui et il semblait être quelqu'un de bien. Je ne le connaissais pas bien. Mais quand je me suis présenté aux élections, il s'est montré très hostile", a déclaré le président américain. Ce qui rendait, selon lui, cette grâce "plus difficile à accorder".
Pas de libération conditionnelle
Le célèbre rappeur et producteur connaîtra sa peine le 3 octobre. Il risque jusqu’à 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d’accusation de transport de personnes à des fins de prostitution pour lesquels Sean Combs a été condamné. Dans la foulée de cette décision, son avocat Marc Agnifilo s'était engagé à remettre son passeport et à déposer une caution d'un million de dollars en échange de sa libération d'ici au prononcé de la peine.
"Il est clair (qu'il) pose un danger (...). Il est possible qu'il tente de fuir la justice. Il ne respecte pas les lois", avait rétorqué la procureure Maurene Comey, affirmant que le rappeur méritait une "longue" peine d'emprisonnement malgré son acquittement sur des chefs d'accusation importants. Le juge a décidé de refuser la demande de la défense.
Le rappeur de 55 ans était accusé d'avoir forcé des femmes – dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de "Jane" – à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu'il se masturbait ou filmait. Et aussi d'avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés "freak-offs".
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