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Un groupe de collectionneurs a acquis l'unique exemplaire d'un album du Wu-Tang Clan... et veut le partager avec le public

L'unique copie de ce double album de 31 titres aurait été enregistrée entre la fin des années 2000 et le début des années 2010.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/10/2021 14:30 Mis à jour le 23/10/2021 16:21

Temps de lecture : 1min

L'unique édition de l'album "Once Upon a Time in Shaolin", le 27 juillet 2021. (HANDOUT / AFP) — L'unique édition de l'album "Once Upon a Time in Shaolin", le 27 juillet 2021. (HANDOUT / AFP)

Une bonne nouvelle pour les fans de rap. Un groupe de collectionneurs de NFT basé à New York a annoncé, mercredi 20 octobre, avoir acheté pour 4 millions de dollars l'unique exemplaire d'un album quasiment jamais diffusé des rappeurs américains du Wu-Tang Clan, qui fascine ses fans, avec l'espoir de le partager un jour.

Fin juillet, la justice américaine avait annoncé la vente aux enchères de l'album "Once upon a time in Shaolin" pour solder la condamnation de Martin Shkreli, l'entrepreneur pharmaceutique provocateur et honni qui se l'était offert avant sa chute. Les acheteurs, restés secrets à l'époque, sont enfin sortis du bois.

Dénoncer la marchandisation de la musique

Dans une vidéo mise en ligne mercredi, PleasrDAO, un groupe de collectionneurs de NFT, ces objets numériques en théorie uniques et non-piratables grâce à la technologie blockchain, a annoncé s'être offert ce double album de 31 titres, dont il n'existerait qu'une copie.

L'unique copie de ce double album de 31 titres aurait été enregistrée entre la fin des années 2000 et le début des années 2010 par la bande du Wu-Tang Clan, des légendes du hip-hop connues pour leurs textes sur la dureté des quartiers pauvres de New York. A l'époque, elles voulaient dénoncer la marchandisation de la musique et ont protégé l'œuvre, désormais vue par certains comme un précurseur des NFT, par une clause interdisant la commercialisation de l'album avant 88 ans, soit en 2103.

Mais sur son site, PleasrDAO espère le partager avant. "Bien que nous soyons liés par l'accord juridique qui accompagne cette œuvre d'art et que nous ne soyons peut-être pas en mesure de dupliquer et de partager la musique sous forme numérique, nous sommes convaincus qu'il existe des moyens de partager ce chef-d'œuvre musical avec le monde entier", écrit le collectif.

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