Jazz à Vienne : Joe Satriani guitariste à grande vitesse
C'est Joe Satriani qui a refermé hier soir la journée "Guitares" de Jazz à Vienne. Le virtuose américain qui joue de la guitare plus vite que son ombre a fait résonner le théâtre antique de sons évidemment beaucoup plus rock que jazz. La technique incomparable est là, impressionnante peut-être aux dépens de la chaleur communicative laissée peu avant par Lucky Peterson.
Même si on connaît le registre de Joe Satriani, les premiers accords qui résonnent dans le théâtre antique de Vienne détonnent dans l'esprit jazz des lieux. Mais on est vite fascinés par la technique de celui qui est considéré comme un des guitaristes rock les plus accomplis de sa génération.
Depuis 30 ans - son 1er EP expérimental remonte à 1984 - il explore avec bonheur toutes les facettes de son instrument de prédilection. Il en fait clairement ce qu'il veut avec une facilité déconcertante. La preuve dès l'ouverture du concert avec "Jumpin In" extrait de son nouvel album "Unstoppable momentum". Un album qu'il nous fait découvrir par touches avec "Shine on American Dreamer ou "The weight of the world".
A guitariste exceptionnel, groupe exceptionnel. Joe Satriani sait s'entourer. Le très chevelu Brian Beller à la basse, Marco Minnemann le batteur survitaminé qui nous offrira un mémorable solo en intro du légendaire "Time Machine"; et Mike Keneally aux claviers et à la guitare. Et là, en l'écoutant se mesurer au maître dans des solos vertigineux, on comprend pourquoi Mike Keneally fait partie du G4. Ce G4 est une extension de ce groupe de guitaristes d'élite que Joe Satriani a rassemblé autour de lui pour des concerts entre très grands. Un concept imaginé par Joe en 1996 pour un concert avec Eric Johnson et Steve VaI.
Depuis la formule s'est révélée payante. D'autres guitaristes du gotha comme Billy Gibbons, Neal Schon, Steve Morse, Andy Timmons se sont joints à Joe Stariani pour ce G3 devenu G4.
A Vienne, le public a eu droit à un festival de techniques de guitare étourdissant sans donner l'impression de beaucoup communier. Il a fallu attendre l'hymne "Crow chant" en rappel pour le voir vraiment se déchaîner. Un hymne qui apportait un petit supplément d'âme.
À regarder
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter