“C'est une conversation de deux hommes qui se reconnaissent l’un dans l’autre”, affirme Thierry Frémont, à propos de la pièce “Une heure à t’attendre"
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Dans la rubrique "Et si on sortait", Thierry Frémont vient présenter la pièce "Une heure à t’attendre" dans laquelle il interprète le rôle d’un amant qui rencontre le mari de la femme qu’il aime. Une pièce à découvrir au Théâtre de l'Œuvre à Paris, dès le jeudi 4 septembre.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.
France Télvision : Pouvez-vous nous présenter la pièce ?
Thierry Frémont : C’est une pièce magistrale écrite par Sylvain Meyniac. Un texte d’une grande intelligence, d’une grande sensibilité, qui parle du mari, de la femme, de l’amant. Mais on sort de la comédie de boulevard pour aller plutôt vers une tragi-comédie. Parce que ce sont deux hommes qui se rencontrent dans un appartement. L’un est surpris par la présence de l’autre. Et en faisant connaissance, ils se rendent compte qu’ils sont amoureux de la même femme, sauf que l’un est le mari et l’autre l’amant. Ce sont tous les deux des êtres intelligents et sensibles, puisque l’un est avocat d’affaires. Donc, pendant une heure, ils vont attendre cette femme qui doit arriver. Il y a plusieurs retournements de situation, des coups d’éclat, du suspense pour savoir qui aime le plus cette femme, qui est le plus dévoué. Finalement, ce sont deux hommes qui parlent d’amour, de chamboulement amoureux. Il y a des moments de drôlerie, de cynisme et des moments rugueux parce qu’ils en parlent avec passion.
Vous jouez l’amant, l'auteur à succès, et ce qui est cocasse, c'est que le mari a lu vos livres et connaît votre vie.
Il est plutôt content de cette relation, de savoir où sa femme s’échappe et avec qui. Effectivement, il a beaucoup d’admiration pour cet homme, pour son goût de l'humour et de la langue. Et moi-même, j’ai beaucoup d’admiration pour cet avocat qui parle très bien du monde et de sa femme. C'est une conversation de deux hommes qui se reconnaissent l’un dans l’autre. Ils auraient pu être des amis.
Comment fait-on pour renouveler ce genre qui est un classique du théâtre ?
C’est un classique dans la comédie de boulevard. Là, nous sommes dans une tragi-comédie. C’est une pièce sensible et nous ne sommes pas dans la blague. C’est comme une partie d’échecs où chacun a un coup d’avance parce qu’ils se contrôlent l’un et l’autre. Et c’est la force de la pièce.
Le fait que l’amant soit là est finalement positif. Comment expliquer cela ?
C’est comme ça qu’il a alimenté sa patience. Il préfère que sa femme soit heureuse avec quelqu’un d’autre pour la garder et peut-être la récupérer, plutôt que de lui interdire cet échappatoire.
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