"J'ai refusé le Splendid", confie François Berléand, sur les planches dans "L'expérience Théâtrale"

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Article rédigé par France 2 - A. Le Quéré, S. Lerch, A. Pacary, N. Jauson. Édité par l'agence 6Médias
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Samedi 20 septembre, le comédien François Berléand a répondu à l’interview "Du tac au tac" du journal de 13 Heures. À partir du 24 septembre, il sera au Théâtre de la Michodière dans "L'expérience Théâtrale", mis en scène par Laurent Ruquier.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

François Berléand, trois adjectifs pour décrire "L'expérience Théâtrale" ? Absurde, drôle et fine.

Qui est le plus drôle, vous ou Max Boublil ? Moi, la question ne se pose même pas.

Avez-vous encore le trac ? Oui, malheureusement. Avant, ça pouvait être le mauvais trac. J'étais un peu paralysé les cinq premières minutes. Et maintenant, au contraire, c'est le bon trac. C'est vraiment avant que le rideau ne se lève. J'ai la boule au ventre. Et puis, dès qu'il se lève, je suis content.

Avec qui vous a-t-on déjà confondu ? Il y a une dame qui vient me voir : "Monsieur Serrault, est-ce que je pourrais avoir un autographe de vous ?" Je pense qu'elle fait de l'humour, évidemment. Je réponds : "Bien sûr, c'est un plaisir." Elle revient cinq minutes après, elle dit : "Vous n'êtes pas Michel Serrault ?" Je dis : "Non, je ne suis pas Michel Serrault, puisqu'il est mort". Elle me demande qui je suis et je réponds : "François Berléand." Et là, elle dit : "Ah oui, c'est pareil."

C'est mieux de découvrir la célébrité après 40 ans ? En tout cas, on ne risque pas d'avoir la grosse tête.

Y a-t-il un rôle que vous regrettez d'avoir refusé ? Ce n'est pas un rôle, à vrai dire. J'étais dans un cours, quand j'avais 20 ans. Il y avait Thierry Lhermitte, Miou-Miou, Josianne Balasco. Moi, j'ai intégré tout de suite une troupe de théâtre où on était un tout petit peu payés. Et puis je reçois un coup de téléphone de Josianne Balasco qui me dit : "On monte le Splendid. Est-ce que tu ferais partie du groupe ?" Et j'ai refusé. Donc ça, je l'ai regretté.

Si le paradis existe, qu'aimeriez-vous entendre en arrivant ? Il n'existe pas.

De quel diplôme êtes-vous le plus fier ? Le 1 000 mètres nage libre.

Quelle personne ou personnage savez-vous imiter ? De Gaulle.

Les rôles de méchants sont-ils les plus intéressants ? Bien sûr. Je suis plutôt gentil dans la vie, et donc c'est un exutoire extraordinaire. Par exemple, dans "Les Choristes", je me suis beaucoup inspiré d'un directeur d'école que j'avais eu. Je m'inspire aussi de moi-même en voiture. Et d'ailleurs, je n'ai plus de voiture maintenant. Je viens en transports en commun ou à pied.

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