Dakar 2025 : Sébastien Loeb, candidat à la victoire avec Dacia, s'attend "à une belle bagarre et des retournements de situation tous les jours"
Après cinq podiums sur le Dakar sans jamais être monté sur la plus haute marche (trois deuxième place et deux troisième place), l'Alsacien espère enfin trouver le chemin d'une consécration.
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Chaque année il fait partie des favoris à la victoire finale. Pourtant, Sébastien Loeb, nonuple champion du monde des rallyes, n'a jamais remporté le Dakar, qui débute vendredi 3 janvier en Arabie saoudite. Au volant d'une toute nouvelle Dacia, avec laquelle il a fini en deuxième position du rallye du Maroc, il espère bien mettre fin à cette série sans sacre dès cette année, sur une édition qu'il attend pleine de rebondissements.
Si je vous dis que vous êtes favori, vous approuvez ?
Sébastien Loeb : Globalement on peut être optimistes. Mais c’est difficile d’être totalement confiant au départ d’un rallye comme celui-là parce que c’est très long, il faut réussir à tout mettre bout à bout. Il y a tellement de choses à gérer pendant deux semaines… Mais pour l’instant tout se passe bien (sourire).
Au fond, votre principal adversaire est dans votre team, c’est Nasser Al Attiyah ?
Je suis assez d’accord. Mais ça ne change pas grand-chose. Cette course, ce n’est pas un Grand Prix de F1… pendant la journée, on est seuls dans le désert, sans temps intermédiaires, sans infos sur les autres. Et à la fin c’est celui qui a le meilleur chrono qui gagne. En matière de concurrence, il y a tout à redouter des Mini et des Ford. Lors du Rallye du Maroc [en octobre dernier] c’était vraiment très serré. On peut s’attendre à une belle bagarre.
Vous prévoyez un Dakar à rebondissements ?
Je pense, oui. Car toutes les voitures sont très performantes, avec de très bons pilotes dans chaque équipe. Et puis cette année le profil du rallye est assez atypique. C’était devenu un sprint. Mais là on a six étapes avec des tracés différents pour les motos et pour nous. Quand on fait la trace, sans repère, ce n’est pas la même… On a les yeux sur le cap,on essaie de trouver le bon chemin, de trouver les 'way point' et ceux qui arrivent derrière suivent la trace en attaquant à bloc. Donc, ça peut créer de grosses différences dans les spéciales. A mon avis, il peut y avoir des retournements de situation tous les jours.
C’est un Dakar où il faudra gérer plus que jamais ?
Oui c’est ça. Il va falloir faire une course assez sage les premiers jours, ne pas tout tenter dès le début et puis laisser dérouler. Il faudra rester dans le paquet de tête d’abord et définir une stratégie par la suite.
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