Défilé du 1er-Mai : "Les casseurs ça devient fatigant", regrette un manifestant après des échauffourées à Lyon
À Lyon, plusieurs milliers de personnes défilent à l'occasion de la manifestation du 1er-Mai contre la réforme des retraites. Des incidents ont émaillé la manifestation et de nombreuses dégradations ont été constatées le long du parcours.
À Lyon, plusieurs centaines de personnes vêtues de noir ont pris la tête du cortège du défilé du 1er-Mai lundi, après douze journées de mobilisation contre la réforme des retraites. Les organisateurs annoncent 45 000 participants, la préfecture 17 000.
Le long du parcours de la manifestation, de nombreuses dégradations ont été constatées. Plusieurs centaines de personnes ont constitué un black bloc de pré-cortège. La préfecture parle de 2 000 individus "à risque" à l'avant du cortège syndical, dont 1 000 black blocs. Des banques ont été vandalisées, des commerces, les abribus, deux voitures incendiées.
"C'est pour décrédibiliser le mouvement"
De très nombreux feux du verre jonchent le sol, avenue Jean-Jaurès. Norbert sort du cortège et renonce. "Il n'est pas normal qu'ils aient laissé partir devant les casseurs", déplore-t-il. "C'est volontaire, pour déstabiliser le mouvement, pour le décrédibiliser."
"À un moment donné, on met les bonnes forces en face, on les cerne, on les prend, on les sort et terminé. Mais rien n'est fait. C'est juste pour casser, ça devient fatiguant. "
Norbert, un manifestant lyonnaisà franceinfo
La police a aujourd'hui le concours de deux drones qui captent des images de la foule. Ces drones permettent surtout d'anticiper les manœuvres policières, explique la préfecture et d'avoir une vision globale des mouvements. Des violences qui ne sont qu'une partie du paysage lyonnais.
Forte mobilisation contre la réforme des retraites
En ce 1er-Mai, les manifestants étaient venus très nombreux et certains en famille. Pauline, 30 ans, est femme de chambre et toujours aussi remontée contre la réforme. "On se voit mal femme de chambre à 64 ans, quoi", pointe-t-elle. "Moi j'ai 30 ans et j'ai déjà plein de problèmes de santé liés à mon métier. Je dépense énormément d'argent en soins, en ostéo parce qu'on fait un métier qui est physiquement hyper hyper pénible et on n'est pas reconnu comme tel", poursuit la manifestante.
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