Mobilisation du 1er-Mai : les drones, une méthode contestée
Près de 12 000 policiers et gendarmes ont été déployés, lundi 1er mai pour encadrer les manifestations. Les forces de l’ordre comptent sur l’appui de drones par endroits, pour surveiller les défilés. Les recours déposés par des associations ont été rejetés par la justice et l’utilisation de ces engins a été restreint au Havre.
Officiellement, c’est pour mieux détecter la présence de casseurs, vus dans plusieurs manifestations, que les forces de l’ordre vont utiliser des drones, lundi 1er mai. À Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde), Paris (Ile-de-France), Lyon (Rhône) et dans quelques autres villes, les préfets ont pris des arrêtés, autorisant policiers et gendarmes à filmer les manifestants depuis le ciel. Dans la capitale, les manifestants redoutent la présence de 2 000 casseurs, certains venus de l’étranger. Les drones viendront en supplément des caméras de surveillance placée dans les rues.
Inquiétude sur la conservation des images
Mais des associations de défense des droits de l’homme et des avocats s’opposent à leur utilisation. Ils ont saisi les tribunaux, car ils s’inquiètent, entre autres, de la conservation des images. La loi précise que les drones peuvent être utilisés pour "la sécurité des rassemblements de personnes sur la voie publique, en cas de risque de troubles graves à l’ordre public". Mais elle fixe des interdictions, comme filmer l’intérieur des domiciles et leurs entrées, capter du son, et utiliser de la reconnaissance faciale. Tous les tribunaux qui avaient été saisis ont finalement autorisé l’utilisation de drones pendant les manifestations ce lundi 1er mai.
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