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Prix des jouets : nous avons "travaillé pour contenir le mieux possible l'inflation", assure la Fédération française des industries du jouet

Selon Christophe Drevet, président de la Fédération française des industries du jouet, les clients sont aussi nombreux que les autres années parce que malgré l'inflation, ils veulent faire plaisir à leurs enfants.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/12/2022 16:17

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Le rayon jouets d'un magasin à Marseille, le 12 décembre 2021. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

"On est sur un niveau d'inflation qui est à un petit peu plus de 6% sur le jouet", a expliqué samedi sur franceinfo Christophe Drevet, directeur général de la Fédération française des industries du jouet et de la puériculture (FJP). "Les fabricants et les distributeurs ont travaillé pour contenir le mieux possible cette inflation", a-t-il ajouté alors que c'est le dernier week-end pour faire ses courses de Noël. Certains magasins sont ouverts ce dimanche et les clients sont au rendez-vous, notamment dans les magasins de jouets qui n'échappent pas à l'inflation.

franceinfo : Le prix des jouets a-t-il augmenté ?

On est sur un niveau d'inflation qui est à un petit peu plus de 6% sur le jouet. C'est plutôt contenu par rapport au plus de 10,5% qu'on a sur les produits de grande consommation. Le secteur est touché comme les autres par la hausse des prix mais moins. Nous dans le jouet vous avez quasiment 50% des collections qui se renouvellent chaque année. Les fabricants adaptent les matériaux à utiliser ce qui veut dire que cette progression va être répartie de façon assez homogène. Il n'y a pas de catégories qui soient plus touchées les unes que les autres. Les fabricants et les distributeurs ont travaillé pour contenir le mieux possible cette inflation.

Quelles sont les tendances d'achat ?

Il y a deux grandes tendances. Ce qu'on appelle la licence, c'est-à-dire tous les produits dérivés issus de films, de séries télés ou de livres. Cette année, les licences fonctionnent très bien avec l'arrivée de beaucoup de grands films. La licence représente un quart du marché du jouet. L'autre élément c'est le phénomène des "kidulte", c'est-à-dire toute une partie du marché du jouet qui ne s'adresse plus simplement aux enfants, mais qui s'adresse à un public d'adolescents, de jeunes adultes, voire d'adultes. Cette catégorie de jouets progresse fortement, plus 10% sur un an, et représente un quart du marché du jouet.

Les clients sont-ils au rendez-vous ? Sont-ils aussi nombreux que les autres années ?

Oui, parce que la période de Noël est très particulière pour le jouet. Quelques soient les crises que l'on connait on voit bien que l'on cherche à mettre à l'abri ses enfants. Donc, c'est vraiment le moment où l'enfant est roi, on a envie de lui faire plaisir. On voit bien que la consommation est au rendez-vous, même si en 2021 elle avait commencé dès octobre. Mais cette année, ça ne désemplit pas dans les magasins.