Démission de Carlos Tavares : "Personne ne va le regretter parmi les travailleurs du groupe Stellantis", affirme un délégué SUD
Le patron emblématique du groupe automobile a été contraint de démissionner avec effet immédiat sous la pression du conseil d'administration exceptionnel réuni dimanche soir. Mais "que le futur dirigeant soit italien ou américain, il y aura des fermetures d'usines", ne doute pas Jean-Pierre Mercier, délégué SUD Stellantis sur le site de Poissy
"Personne ne va le regretter parmi les travailleurs du groupe Stellantis", affirme lundi 2 décembre sur franceinfo Jean-Pierre Mercier, délégué SUD Stellantis sur le site de Poissy (Yvelines) après l'annonce dimanche de la démission "avec effet immédiat" de Carlos Tavares de la direction générale du groupe automobile.
"Il a quand même été le responsable de plusieurs milliers de suppressions d'emplois à travers le monde", rappelle Jean-Pierre Mercier. "C'est lui qui a ordonné un certain nombre de liquidations chez les sous-traitants et les équipementiers", dit-il en citant notamment MA. France et Novarès. "Il a surtout programmé la fermeture de deux usines en France", pointe-il, "celle de Douvrin (Nord) qui fabrique des moteurs thermiques et celle de Poissy".
"La tête va changer mais la politique va rester exactement la même"
"La tête va changer mais la politique va rester exactement la même, déplore Jean-Pierre Mercier parce que le contexte économique, la loi de la concurrence, la loi du marché et du profit ne vont pas changer". "Que le futur dirigeant soit italien ou américain", dit-il, il y aura des "suppressions d'emplois, fermetures d'usines pour garantir profits et dividendes aux deux principaux actionnaires que sont la famille Peugeot et Agnelli", estime-t-il.
"On a aucune garantie, à part de vagues promesses, la main sur le cœur, comme à son habitude", souligne Jean-Pierre Mercier à propos de la suite de la production sur le site de Poissy. "Ce ne sont pas les promesses qui remplissent le frigidaire", ajoute-t-il. "Tous les salariés sont convaincus qu'il n'y aura pas de nouveaux véhicules après l'actuel Mokka", la production de ce véhicule va s'arrêter "dans 18 mois, dans deux ans, de tout façon bien avant 2027", insiste le syndicaliste. "Ce qu'on demande c'est d'obtenir des garanties après Mokka pour savoir de quelle manière on va continuer à remplir notre frigo."
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