Prix des carburants : les plus aisés ont davantage bénéficié de la remise de 18 centimes que les plus pauvres
Les Français les plus aisés sont ceux qui consomment le plus de carburants et donc profitent davantage en montant absolue de la remise sur les prix du carburant mise en place par le gouvernement.
La remise de 18 centimes d'euro sur les prix du carburant bénéficie, en montant absolu, davantage aux ménages aisés, estime le Conseil d'analyse économique (CAE) dans une étude (lien pdf) publiée jeudi 21 juillet. Cette mesure phare du gouvernement pour atténuer l'impact de l'inflation sur les ménages doit être prolongée et pourrait passer de 18 à 30 centimes la remise au litre, selon les discussions qui se déroulent à l'Assemblée.
"Le premier constat que l'on peut dresser sur la consommation d'essence est que ce sont les plus aisés qui consomment le plus", avance l'organisme placé auprès de la Première ministre et chargé d'éclairer les choix économiques de l'exécutif. Les 10% de Français aux revenus les plus élevés ont ainsi consommé plus de 200 euros d'essence en juin 2022, contre un peu plus de 100 euros pour les 10% aux revenus les plus faibles.
Les Français les plus riches en bénéficient deux fois plus
Mécaniquement, les personnes les plus aisées profitent donc deux fois plus de la mesure. La subvention accordée par le gouvernement sur l'essence, qui peut aller jusqu'à 18 centimes le litre, a été d'"environ 18,5 euros" sur un mois pour les ménages les plus aisés, ceux du dernier décile, c'est-à-dire les 10% les plus riches. A l'inverse, elle a été de 9,5 euros pour ceux du premier décile. "Ces données confortent ainsi l'intuition selon laquelle la réduction du prix de 18 centimes sur le prix à la pompe est régressive", en concluent les auteurs de l'étude.
Malgré une inflation proche des 6% sur un an en juin, le CAE "ne constate pas d'augmentation" de la part de ménages modestes qui affichent un solde négatif sur leur compte courant. "Les gens se serrent la ceinture, ils font attention sur leur compte bancaire pour ne pas être dans le rouge", commente Philippe Martin auprès de l'AFP. Pour autant, aucun poste de consommation (loisirs, alimentation, etc.) ne subit de "chute très claire" en termes de dépenses, ajoute-t-il. Les Français les plus modestes semblent rogner un petit peu sur chacun de ces postes.
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