Grêle, inondations... Les cotisations d'assurance augmenteront en 2026

Publié le 21/09/2025 08:22 Mis à jour le 21/09/2025 10:12

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franceinfo - C. Rougerie, J. Dubois, A. Guiraud, M. Perrier, J. Lavina - Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Les tarifs des assurances habitation et automobile devraient subir une hausse de 4 à 6 % en 2026. La faute à des événements climatiques qui provoquent plus d'accidents et de dégâts.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Plus d'accidents de voitures, c'est plus de dégâts et plus de sinistres liés aux intempéries(Nouvelle fenêtre). Résultat, assurer sa voiture coûtera plus cher en 2026, de 4 à 5%. Mauvaise nouvelle pour Anne-Laure Morales, qui a déjà vu sa facture flamber cette année. "En 2024, pour le véhicule, l'assurance s'est élevée à 796,62 euros. Et en 2025, nous sommes à 829,36. Le véhicule n'a pas changé, on n'a pas déménagé, les conditions sont les mêmes. Donc, sur un an d'intervalle, 30 euros sur ce montant-là, ce n'est pas rien", commente-t-elle.

Multiplication des événements climatiques

Les raisons ? Notamment la multiplication des événements climatiques. Comme en mai 2025 avec un violent épisode de grêle à Paris, ou dans le Var. Les très fortes inondations au printemps au Lavandou ont endommagé de nombreux véhicules. Plus de sinistres liés à la météo, cela veut dire des cotisations plus élevées dans certaines régions de France : 905 euros en Provence-Alpes-Côte d'Azur contre 557 euros en Bretagne.

Pour limiter les frais, quelle solution ? Diminuer, par exemple, le niveau de couverture. S'assurer au tiers peut permettre de diviser sa cotisation par deux. "Autre cas de figure, que l'on voit fréquemment, si vous êtes un petit rouleur, c'est-à-dire si, en moyenne par an, vous roulez un peu moins de 10 000 km, il vaut mieux se tourner vers des assurances au kilomètre. Cela va vous faire réaliser des économies de l'ordre de 20 à 30%, plutôt que de prendre une assurance classique", recommande Olivier Moustacakis, cofondateur d'Assurland.com.

Un conducteur sur cinq a déclaré au moins un sinistre dans les trois dernières années.