Les députés LR ne voteront pas "automatiquement" le budget du gouvernement, prévient Laurent Wauquiez

Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale s'oppose à la création de nouveaux impôts.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Laurent Wauquiez sur les bancs de l'Assemblée nationale à Paris, le 15 octobre 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)
Laurent Wauquiez sur les bancs de l'Assemblée nationale à Paris, le 15 octobre 2025. (ALAIN JOCARD / AFP)

Ne pas censurer ne veut pas dire approuver. Tel est le message qu'a fait passer Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, lors d'une conférence de presse, le mardi 21 octobre.

Le rival malheureux de Bruno Retailleau pour la présidence du parti exerce une pression sur Sébastien Lecornu, alors même qu'il ne s'est pas opposé à la participation d'élus LR au gouvernement. "Ne pas censurer le gouvernement ne veut pas dire que nous voterons automatiquement (…) le budget" menace le député de Haute-Loire.

"Encore moins un budget qui serait sous la coupe des socialistes", insiste-t-il, soutenant que ses députés tenteront de "supprimer toutes les taxes nouvelles" et les "augmentations d'impôts", avec à la place des "économies supplémentaires sur la dépense publique".

LR réclame des mesures budgétaires sur l'immigration

Flanqué de plusieurs parlementaires LR, Laurent Wauquiez a érigé deux priorités pour son groupe dans la discussion budgétaire : instaurer une allocation sociale unique à 70% du smic visant à "revaloriser le travail", et le "retour intégral de la défiscalisation des heures supplémentaires", instaurée sous Nicolas Sarkozy.

D'autres députés LR ont également mis d'autres propositions sur la table lors de la conférence de presse, notamment sur l'aide médicale d'Etat, le titre de séjour pour soins, ou encore le nombre et le périmètre des agences de l'Etat. Certaines de ces mesures pourraient être présentées en marge des budgets.

Laurent Wauquiez a également appelé à mettre en place une condition de trois ans de résidence pour que des étrangers accèdent aux aides sociales, une mesure portée depuis les débats sur la loi immigration.

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