La dette publique de la France progresse encore pour atteindre 115,6% du PIB et dépasse 3 400 milliards d'euros, un record en valeur absolue

Toujours sans gouvernement, le Premier ministre Sébastien Lecornu a jusqu'à la mi-octobre pour transmettre un projet de budget à l'Assemblée nationale qui puisse être adopté avant la fin de l'année.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une vue du ministère de l'Economie et des Finances, à Paris, le 27 août 2025. (SERGE ATTAL / ONLY FRANCE / AFP)
Une vue du ministère de l'Economie et des Finances, à Paris, le 27 août 2025. (SERGE ATTAL / ONLY FRANCE / AFP)

La dette publique de la France a encore gonflé. Fin juin, à l'issue du deuxième trimestre de 2025, elle atteignait 115,6% du produit intérieur brut, contre 113,9% fin mars et 112,1% au deuxième trimestre de 2024, a rapporté l'Insee, jeudi 25 septembre. En valeur absolue, elle a battu un record en passant la barre de 3 400 milliards d'euros.

"A la fin du deuxième trimestre 2025, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 416,3 milliards d'euros, soit une augmentation de 70,9 milliards d'euros, après une hausse de 40,2 milliards d'euros au trimestre précédent", écrit l'organisme. Le ratio dette/PIB "s'établit à 115,6 %, après 113,9 % au premier trimestre 2025", soit une hausse de 1,7 point en un trimestre.

Un graphique montrant l'évolution de la dette française en points de PIB. (INSEE)
Un graphique montrant l'évolution de la dette française en points de PIB. (INSEE)

La publication de l'Institut national de la statistique intervient dans un climat social tendu, les syndicats venant d'annoncer une nouvelle journée de mobilisation, déçus de leur dernière entrevue avec Sébastien Lecornu, qui doit encore dévoiler ses orientations budgétaires. Toujours sans gouvernement, le Premier ministre a jusqu'à la mi-octobre pour transmettre un projet de budget à l'Assemblée nationale qui puisse être adopté avant la fin de l'année.

Au deuxième trimestre, la dette des organismes divers de l'administration centrale s'est repliée de 1 milliard d'euros, celle des administrations publiques locales a reculé de 100 millions, tandis que la contribution des administrations de Sécurité sociale à l'endettement a augmenté de 7,8 milliards, détaille l'Insee.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.