Le PLFSS "donne à voir une réalité sociale parfaitement dégradée", alerte le directeur de la Sécurité sociale, Pierre Pribile
Le directeur de la sécurité sociale s'inquiète du déficit de l'Assurance maladie alors que l'examen du PLFSS a débuté jeudi à la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.
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Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 "donne à voir une réalité sociale parfaitement dégradée", a alerté jeudi 23 octobre le directeur de la Sécurité sociale, Pierre Pribile, lors d'une conférence de presse organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis). Le "niveau" du déficit de l'Assurance maladie "qui se dégrade à cette vitesse, c’est du jamais vu. C’est préoccupant", juge Pierre Pribile.
Le PLFSS propose au Parlement "un effort de 11 milliards d’euros, qui permet d’abord d’éviter que le déficit ne s’aggrave", précise le directeur de la Sécurité sociale. Selon lui, "en l’absence de mesure, le déficit s’aggraverait de 5,5 milliards d’euros". "L'effort" des 11 milliards d’euros va permettre d'"éviter que le déficit ne s’aggrave". L'autre moitié va servir "à amorcer une trajectoire de retour à l’équilibre, stabiliser le déficit à 17 milliards d’euros en 2029".
"Trouver un compromis politique"
Pierre Pribile vante un PLFSS "très exigeant". Il estime que "ne pas agir, ce serait constater la dérive et c’est lourd de menace pour notre système de protection sociale". Il appelle à "trouver un compromis politique pour assurer le financement de notre protection sociale". Il affirme que, si rien n'est fait, "la dérive est insoutenable pour les finances sociales. La recherche de compromis est nécessaire pour stopper l’hémorragie et amorcer le retour à l’équilibre". Pierre Pribile appelle à être "à la hauteur du problème qui se pose aux finances sociales" en recherchant "un compromis fertile".
Le directeur de la Sécurité sociale a également justifié la contribution exceptionnelle d'1 milliard d'euros demandée aux complémentaires santé pour 2026. Il explique que la mesure n'avait pas été appliquée pour 2025 mais avait pourtant "déjà été facturée" aux assurés via des hausses de tarifs. "La taxation exceptionnelle de 2026 vise à prélever ce milliard qui a déjà été prélevé et à le restituer à l’Assurance maladie", insiste Pierre Pribile qui précise qu'il n'y aura "pas de nouvel effort demandé aux assurés sociaux l’an prochain".
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