Caisse d'épargne/Banque populaire:fusion retardée
La cour d'appel de Paris a interdit à la Caisse d'épargne d'Ile-de-France de fusionner avec la Banque populaire
La cour d'appel de Paris a interdit à la Caisse d'épargne d'Ile-de-France de fusionner avec la Banque populaireLa cour d'appel de Paris a interdit à la Caisse d'épargne d'Ile-de-France de fusionner avec la Banque populaire
En cause, le non respect par la Caisse d'épargne d'Ile-de-France de ses obligations d'informer precisément son personnel notamment sur la stratégie du groupe.
Réagissant à cette décision, la direction de BPCE nouvel organe central né de la fusion entre les deux banques a estimé lundi qu'elle "ne remet aucunement en cause l'existence légale de BPCE".
Pour la direction de BPCE, "la Caisse d'Epargne Ile-de-France est affiliée par la loi à BPCE, qui doit exercer à son égard l'ensemble de ses missions légales et réglementaires en sa qualité d'organe central".
Pour son premier jour d'existence officiel, le groupe BPCE, deuxième banque française, est donc "opérationnel pour ses réseaux et pour ses clients", selon la même source.
Si elle rappelle avoir saisi le tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour que l'affaire soit rejugée sur le fond avant fin septembre, la direction estime que "l'ensemble des autres Caisses d'Epargne et des Banques Populaires n'ont en aucun cas à renouveler la procédure de consultation de leurs instances représentatives du personnel sur la constitution de BPCE".
Ce n'est pas l'avis du syndicat Sud qui a avancé que tous les comités d'entreprise régionaux ayant reçu la même information sur le projet que celui de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, la décision de justice nécessitait la reprise du processus de consultation dans l'ensemble des Caisses d'Epargne et Banques Populaires.
La Caisse d'Epargne Ile-de-France a cependant convoqué un nouveau comité d'entreprise le 19 août, la direction de BPCE assurant que l'établissement "a respecté l'intégralité de ses engagements vis-à-vis de ses instances représentatives, comme l'avait déjà reconnu le tribunal de grande instance le 10 juillet", lors du jugement en première instance.
Autre point de désaccord sur le fond, le syndicat Sud estime que la fusion "n'apporte aucune réponse aux conséquences désastreuses pour les clients et nos emplois de l'aventure Natixis engagée par les dirigeants des deux groupes et dans laquelle François Pérol a pris une part active". Partenaires depuis 2006 et la création de leur filiale commune Natixis, aujourd'hui déficitaire et lestée par un portefeuille d'actifs invendables, Banque Populaire et Caisse d'Epargne ont lancé leur fusion en octobre 2008.
La décision de justice
Le 31 juillet, la cour d'appel, statuant en urgence (référé), a "fait interdiction à la Caisse d'épargne d'Ile-de-France de mettre en oeuvre le projet en cause, dénommé Sequana, tant qu'elle n'aura pas respecté" ses obligations vis-à-vis des représentants du personnel. Elle s'expose à une astreinte journalière de 100.000 euros.À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter