Christine Lagarde a indiqué vendredi que la France prendrait si besoin d'autres mesures pour garder sa note "triple A"
"Si les recettes ne sont pas suffisantes, nous devrons prendre davantage de mesures pour réduire les dépenses", a déclaré la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans une interview au quotidien allemand Handelsblatt, rappelant que la France s'est engagée à réduire son déficit budgétaire à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2012.
"Si les recettes ne sont pas suffisantes, nous devrons prendre davantage de mesures pour réduire les dépenses", a déclaré la ministre de l'Economie Christine Lagarde dans une interview au quotidien allemand Handelsblatt, rappelant que la France s'est engagée à réduire son déficit budgétaire à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2012.
La ministre a également évoqué différentes sortes de pénalités qui pourraient être prises à l'encontre des Etats ne respectant pas les règles budgétaires au sein de la zone euro, comme par exemple un retrait de leur droit de vote.
"On pourrait tout à fait aller jusqu'à interdire à ces pays de prendre part au conseil des ministres de l'Union Européenne. Cela me semble une bonne solution."
Confiance en l'Allemagne pour réduire ses déficits
Le conseil des ministres allemands a adopté cette semaine les grandes lignes d'un plan de rigueur de 80 milliards d'euros d'économie sur quatre ans pour redresser ses finances publiques.
"A mon avis, ce ne sera pas utile d'économiser au-delà" de ce que Berlin a déjà prévu, a jugé mme Lagarde déclarant avoir "une absolue confiance en Wolfgang Schäuble", le ministre allemand des Finances.
"Le plan d'austérité allemand repose sur des hypothèses qui doivent encore être vérifiées", a cependant reconnu la ministre française. "Par exemple, le gouvernement allemand a prévu 2 milliards d'euros de recettes d'une taxe sur les transactions financières, mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un consensus international sur l'introduction d'une telle taxe", a-t-elle déclaré.
Interrogée sur un éventuel soutien de la France à l'actuel président de la Bundesbank, Axel Weber, en cas de candidature à la direction de la Banque centrale européenne, la ministre a répondu qu'"il est encore trop tôt pour dire qui la France va soutenir", précisant qu'il pourrait y avoir deux ou trois candidats et qu'il était possible qu'un Allemand succède à Jean-Claude Trichet.
À regarder
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter