Consommation : la canicule booste les ventes de glaces

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Article rédigé par France 2 - C. Rigeade, A. Sané, A. Da Silva - Édité par l'agence 6Medias
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En France, les vagues de chaleur entraînent une ruée sur les glaces, dont les ventes ont augmenté de 14% cet été par rapport à 2024. La demande est telle que certains fabricants ont dû recruter en urgence dans leurs usines.

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En période de canicule, la glace fait fondre le cœur des Français : + 14% de ventes par rapport à 2024. Des cônes aux pots familiaux en passant par les barres glacées, ces plaisirs givrés, parfois très sucrés et caloriques, ont séduit un couple de retraités. "Avec les amandes ou au chocolat noir, moi j'adore ça. C'est le dessert parfait quand il fait chaud et puis pour se désaltérer, se rafraîchir, se poser, c'est une question de bien-être, quoi. Et pour la gourmandise en même temps", confie une femme. Pour faire face aux températures élevées, un habitué a opté pour des glaces à l'eau.

Cette saison, plus de 16 millions de glaces ont été écoulées chez Picard, soit une centaine chaque minute. Beaucoup de clients ont augmenté leur consommation. Parmi les meilleures ventes, les formats individuels, avec 38 % d'achats supplémentaires en un an. "Les mochis individuels, les bâtonnets fraises, les barres glacées", détaile Philippe Maitre, le directeur commercial de Picard.

Les sorbets faibles en calories rencontrent également du succès. "Vous avez la mangue, ananas, coco. La meilleure vente, c'est la fraise pastèque. Elle ne contient que 42 calories. 42 calories, c'est ce qui est contenu dans une pomme", poursuit-il.

Les usines croulent sous les commandes

Les produits fabriqués à quelques kilomètres de là, dans une usine qui croule sous les commandes. Pour répondre à la demande, il a fallu accélérer la production de bâtonnets, passant de 60 000 unités par jour durant l'été 2024 à 72 000 cette saison. Grâce aux renforts d'une vingtaine d'intérimaires, ils sont quatre fois plus nombreux que l'année pass. Parmi les nouvelles recrues, Marie-Sarah Sanchez. "Pour moi, c'est très important en tant qu'étudiante. C'est vraiment crucial pour moi d'avoir un apport financier pour mes études, pour sortir également, pour pouvoir voyager", assure-t-elle.

La demande est telle que chaque jour, l'usine tourne cinq heures de plus qu'en 2024. "On a aussi réorganisé nos amplitudes horaires. Donc, on commence un peu plus tôt le matin. On commence à peu près vers 6h30 le matin et on travaille à peu près jusqu'à 19 heures, 20 heures le soir", détaille Alain Kaskassian, le co-dirigeant d’Alfagel.

La production devrait rester à un niveau élevé jusqu'à la fin du mois. Plus de huit Français sur dix consomment de la glace chaque année.

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