Colère des agriculteurs : "On est prêt à se mobiliser sur le terrain", lance la Confédération paysanne
"On a été mobilisés dès samedi dernier dans la Nièvre sur ce sujet. On le sera dans d'autres départements", a prévenu Laurence Marandola, porte-parole nationale de la Confédération paysanne, jeudi sur franceinfo.
"On est prêt à se mobiliser sur le terrain", a affirmé jeudi 25 janvier sur franceinfo Laurence Marandola porte-parole nationale de la Confédération paysanne, agricultrice en Ariège. Le syndicat agricole, plutôt classé à gauche, rejoint le mouvement lancé par la FNSEA et les Jeunes agriculteurs."Ce qu'on rejoint parfaitement, c'est le constat, les difficultés, la colère des paysans. On a été mobilisés dès samedi dernier dans la Nièvre sur ce sujet. On le sera dans d'autres départements", a-t-elle expliqué.
Même si la Confédération paysanne ne partage pas toutes les revendications exprimées par la FNSEA, la question de la rémunération des paysans est essentielle : "Si on veut résoudre dans la durée ces difficultés, il faut aller courageusement affronter la question de la rémunération des agriculteurs", dit-elle. Pour cela, "on commence par assurer un prix pour l'ensemble de nos productions qui couvre les prix de revient. Tout le monde peut comprendre que c'est inacceptable qu'aujourd'hui encore des agriculteurs, parfois, n'arrivent pas à payer les factures de leurs fournisseurs et souvent n'arrivent pas à se payer sur leur travail", a-t-elle expliqué. Ce prix "doit suivre l'évolution des coûts de production de l'énergie", a-t-elle souligné.
"La simplification administrative est indispensable".
Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysannesur franceinfo
Laurence Marandola admet que certaines normes environnementales sont "inadaptées", mais "ça ne veut pas dire se passer de toutes les normes", a-t-elle précisé. Enfin, selon elle,"on doit sortir de l'approche d'extrême compétitivité qui met les producteurs en concurrence les uns avec les autres. C'est ça qui nous conduit aux difficultés économiques. Il y a 200 fermes qui disparaissent chaque semaine en France. Ce sont des hommes, des femmes derrière, ce sont des drames", a-t-elle expliqué.
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